Vue sur la Flandre: stop à l’activisme «décolonisateur» financé par le contribuable

02 Avr 2022 | Nouvelles

Le Vlaams Belang a soumis une proposition de résolution au Parlement flamand appelant le gouvernement flamand à mettre un terme à l’activisme de «décolonisation» de l’Agence pour l’Intégration. L’agence a non seulement diffusé un manuel intitulé «Gérer les références coloniales dans l’espace public», mais a également encouragé les villes et communes via son propre site Web à aborder les références publiques à la période de la colonisation. L’agence doit se concentrer sur sa tâche principale, à savoir l’intégration et l’initiation à la citoyenneté des immigrés. 

À l’initiative du ministre Bart Somers (Open VLD), toutes les villes et communes flamandes ont reçu en octobre 2020 un manuel intitulé «Gérer les références coloniales dans l’espace public», élaboré par l’Agence pour l’intégration. Sous l’influence de l’activisme «Black Lives Matter» venu des États-Unis, un iconoclasme s’est également développé en Flandre contre des monuments et des images qui pourraient être liés au colonialisme. À Ekeren et à Gand, par exemple, des statues ont été détruites par des militants puis les débris ont été simplement enlevés par les autorités.

Essentiellement, ce manuel encourage les autorités communales à répondre au vandalisme militant en supprimant certaines statues et certains noms de rues, se soumettant ainsi à la loi de la rue et au chantage des minorités activistes. L’option de tout laisser tel quel par respect pour l’histoire, dans ses aspects positifs ou négatifs en fonction de notre compréhension contemporaine, n’est même pas envisagée. Les communes et les villes doivent utiliser l’argent des impôts pour débaptiser des rues et pour déboulonner des statues. Le site Internet de l’Agence est également en partie consacré au thème de la «décolonisation». Il y est précisé que la liquidation d’une statue controversée est considérée comme une «bonne pratique».

Ce n’est pas la tâche de l’Agence pour l’Intégration de s’engager dans l’activisme de «décolonisation» de l’espace public. L’agence ne devrait se concentrer que sur sa tâche principale, qui est l’intégration des immigrés et leur initiation à notre citoyenneté afin d’éviter le clash des civilisations auquel nous assistons chaque jour dans nos rues. Il faut arrêter de culpabiliser les Flamands après presque trois générations après l’indépendance du Congo et il est scandaleux de se plier idiotement aux revendications de militants Woke qui se complaisent avec délectation dans un rôle de victimes obsessionnelles. 

Ce manuel a également été fortement critiqué à l’époque par un parti de la majorité, c’est-à-dire par le groupe N-VA. Le Vlaams Belang espère donc un soutien pour sa proposition de ce côté-là. La N-VA a également partagé nos critiques dans la discussion sur les subventions octroyées à «l’Institut Hannah Arendt», estampillé libéral de gauche, mais en fin de compte, ce parti s’est conformé à la volonté du gourou de la diversité Bart Somers. Espérons qu’ils se montreront cohérents cette fois-ci en votant en faveur de notre proposition de résolution. Même en politique il est parfois permis de rêver.