Vue sur la Flandre: Les jeunes du VB veulent la suspension d’Amir Bachrouri
Le mouvement de jeunesse du Vlaams Belang (Vlaams Belang Jongeren) réagit face à l’enquête sur les 20 kilogrammes de cocaïne trouvés au domicile des parents d’Amir Bachrouri, président du Conseil flamand de la jeunesse. «Tout le monde est innocent jusqu’à preuve du contraire», déclare Filip Brusselmans, député flamand et président du VBJ. «Mais au vu de la position de Bachrouri et des conséquences néfastes de la drogue pour nos jeunes, nous appelons le conseil des jeunes à le suspendre temporairement en tant que président.»
La nouvelle de l’arrestation d’Amir Bachrouri, le président du Conseil flamand de la jeunesse, est un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Le jeune homme a été interrogé avec d’autres suspects après que la police a trouvé 20 kg de cocaïne et de cannabis au domicile de ses parents lors d’une perquisition.
Le problème de la drogue dans notre pays, notamment à Anvers, prend depuis un certain temps des proportions énormes. Le bourgmestre Bart De Wever (N-VA) a également affirmé que l’usage de drogues avait même pénétré dans les plus hautes sphères du pays.
«Avec le VBJ, nous pointons du doigt les dangers de la drogue et de son trafic tant pour l’usager que pour le dealer», déclare Filip Brusselmans. «Cet incident montre que le problème de la drogue touche toutes les couches de la société, y compris les plus hautes sphères de la politique, comme le Conseil flamand de la jeunesse, qui a une tâche importante à remplir en tant qu’organe consultatif officiel de la gouvernance flamande».
«En tant que VBJ, nous soutenons fermement le principe selon lequel quelqu’un n’est coupable que lorsque cela a été prouvé, mais nous ne pouvons pas ignorer les conséquences que le retentissement médiatique de cette affaire a sur l’image, déjà trouble avant cela, du Conseil flamand de la jeunesse», déclare Filip Brusselmans. «Nous demandons donc logiquement une suspension temporaire du président jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Compte tenu de sa position et des effets néfastes de la drogue sur nos jeunes, nous pensons que c’est la seule réponse appropriée du Conseil des jeunes pour le moment.»