Vue sur la Flandre: Le Vlaams Belang estime que seuls les employeur doivent décider qui ils engagent
Le Vlaams Belang s’oppose à la dernière forme imaginée de «mystery calls». De quoi s’agit-il? Les entreprises qui publient des offres d’emploi recevront bientôt des candidatures fictives. «C’est la énième étape dans la stigmatisation de nos employeurs sous de faux prétextes», a déclaré le député flamand Filip Dewinter du Vlaams Belang. «J’interrogerai donc la ministre du Travail et de l’Economie Hilde Crevits (CD&V) à ce sujet en séance plénière du Parlement flamand.» Le Vlaams Belang a déclaré à plusieurs reprises que se faire passer pour quelqu’un d’autre pour provoquer une prétendue discrimination est illégal.
Après des pressions politiques, le gouvernement flamand a remplacé le terme «tests pratiques» par le nouveau terme «tests de correspondance», mais le principe reste le même. Il s’agit de provoquer une prétendue discrimination par de fausses candidatures. Le gouvernement flamand a désormais conclu des accords à cet effet avec 33 secteurs, dont l’hôtellerie et la restauration, les coiffeurs, les électriciens et le commerce de détail, pour réaliser ces tests. Dans les lettres de motivation fictives, les candidats se verront présenter des profils similaires, mais avec des différences de sexe, d’âge ou d’origine.
Pour le Vlaams Belang, les entreprises et les entrepreneurs devraient avoir le droit de recruter qui ils veulent dans l’intérêt de leurs activités commerciales.
Le Vlaams Belang a déjà déclaré à plusieurs reprises que des méthodes illégales sont utilisées à travers des tests de correspondance dans le but de démontrer une discrimination. «L’usurpation d’identité, la falsification et l’incitation sont à la base de ces tests camouflés», démontre Filip Dewinter. «Il est particulièrement choquant que ce soit ici précisément le gouvernement flamand qui prenne les devants dans ce domaine. Après tout, la N-VA, qui est pourtant contre ces provocations, courbe l’échine, le ministre jan Jambon le premier, sous la pression de ses partenaires de la coalition gouvernementale. Une lâcheté de plus. Filip Dewinter interrogera donc la ministre Crevits sur les accords que le gouvernement a conclus avec les 33 secteurs. Ces secteurs ne représentent pas moins de 1,9 millions de Flamands dans le privé.
«Dans un État constitutionnel démocratique, ces entrepreneurs doivent avoir la liberté de recruter leurs propres employés comme bon leur semble», conclut Dewinter, qui note également que ces plans de bataille contre la prétendue discrimination sont bons pour un coût de pas moins de 3.150.000 euros. Cette obsession de la diversité a un prix. Stigmatiser de la sorte nos entrepreneurs est une véritable attaque frontale du principe de liberté d’entreprendre. De telles méthodes sont indignes d’une vraie démocratie, elles relèvent bien plus d’une agitation politiquement hypercorrecte qui veut que les Flamands soient tous potentiellement racistes et que tous les moyens peuvent être utilisés pour le prouver. Quel monde affreux ces apprentis sorciers nous préparent-ils?