Vue sur la Flandre: Le Vlaams Belang dénonce l’appel au racisme antiblanc de l’ex-PDG du VDAB
Selon l’ancien patron du VDAB (l’équivalent d’ACTIRIS) Fons Leroy, il vaut mieux recruter un moins bon candidat issu de l’immigration plutôt qu’un candidat autochtone plus compétent. D’emblée le Vlaams Belang réaffirme que les entreprises doivent être en mesure de choisir le candidat le plus compétent et le plus adéquat dans la fonction considérée dans l’intérêt de l’entreprise, quel que soit son origine. Cet appel scandaleux de l’ancien patron de l’Actiris flamand est un appel à la discrimination et au racisme antiblanc, ni plus ni moins.
Moins de 60 % des personnes entre 20 et 64 ans d’origine non européenne en Flandre ont un emploi. Le taux d’emploi de ce groupe est également en baisse, puisqu’il était encore de 62 % en 2019. Jan Denys, l’expert du marché du travail de Randstad, affirme que cette tendance à la baisse est due au fait que beaucoup plus d’étrangers, comme des Syriens et des Afghans, sont venus ici au cours des cinq à six dernières années. Selon lui, il est difficile de les aider à trouver un emploi. Seulement 40 % des personnes qui viennent ici grâce au regroupement familial ont un emploi au bout de dix ans. En ce qui concerne les demandeurs d’asile, moins de 40% d’entre eux sont au travail après dix ans de présence dans notre pays.
Ces mauvais chiffres montrent une fois de plus à quel point le taux d’emploi des non européens en Flandre est faible. Quiconque s’imagine encore que ces «nouveaux Flamands» résoudront le problème dramatique de la pénurie sur le marché du travail se berce d’illusions. Cette immigration massive et irréfléchie est cause d’appauvrissement. Elle génère des coûts gigantesques sans apporter la moindre plus-value. Sans parler de la criminalité, qui est très largement liée aux phénomènes migratoires.
Ne pas choisir le meilleur candidat parce qu’il est flamand, c’est du racisme antiblanc
Pour réfléchir à la manière d’augmenter ces chiffres de mise au travail des immigrés, deux chercheurs du Collège universitaire Artesis Plantijn d’Anvers (AP Hogeschool Antwerpen) ont organisé une journée d’étude avec différents experts du marché du travail, dont Fons Leroy. Jusqu’en 2019, il était directeur général du Service flamand pour l’emploi et la formation professionnelle (VDAB). C’est à cette occasion qu’il a appelé à recruter de préférence un moins bon candidat issu de l’immigration lorsqu’il postule un emploi plutôt qu’un meilleur candidat qui n’est pas issu de l’immigration.
C’est évidemment hallucinant, et le fait qu’une telle personne soit qualifiée d’expert l’est plus encore. C’est une tendance qui se généralise dans les cénacles du pouvoir en Flandre. On se souviendra que le gouvernement flamand pratique déjà une discrimination, dite «positive», en choisissant systématiquement le candidat issu de l’immigration si deux candidats aux CV comparables sont en concurrence. Soulignons que cette politique est menée alors que la N-VA dispose du Ministre-président de la Région flamande et qu’il est le parti dominant dans la coalition gouvernementale du nord du pays. Pour le Vlaams Belang, appeler les entreprises privées à faire de même n’est pas la solution au faible taux d’emploi des non européens.
Le Vlaams Belang estime que les entreprises doivent avant tout décider elles-mêmes de qui elles embauchent. Nous croyons que le principe du «the right man on the right place» devrait toujours être le principe directeur lors du recrutement afin d’embaucher le meilleur candidat possible dans l’intérêt de l’entreprise. C’est le plus élémentaire bon sens. Appeler à choisir de préférence un candidat non européen relève donc du racisme pur et simple. Il s’agit ici d’un racisme antiblanc, un racisme qui se répand à la foi au sein des communautés allochtones non européennes et au sein d’une gauche nihiliste, moralisatrice et dominatrice. Cette gauche-là ne voit pas ce racisme antiblancs, elle ne voit pas que chaque discrimination, même bombardée «positive» reste une discrimination qui lèse forcément quelqu’un. Dans ce cas-ci un candidat à l’embauche blanc plus compétent qu’un candidat non européen. Reste bien sûr la question des recours possibles devant les cours et tribunaux qu’une telle discrimination pourrait impliquer.