Vue sur la Flandre: Augmentation des évasions de mineurs délinquants
Des chiffres récents montrent que le nombre d’évasions des centres fermés pour délinquants mineurs a augmenté l’année dernière. En 2020, il y a eu 117 «fugueurs» contre «seulement» 88 en 2019. Le Vlaams Belang soulève des critiques à cet égard et estime que la cause de cette augmentation doit être étudiée et combattue afin de garantir la sécurité de notre société. La députée flamande Adeline Blancquaert (Vlaams Belang) a posé une question parlementaire à ce sujet au ministre chargé de la délinquance juvénile Wouter Beke (CD&V). «Il doit y avoir un ajustement des procédures de sécurité pour empêcher de telles évasions», dit Adeline Blancquaert.
Le juge des mineurs peut ordonner le placement d’un délinquant mineur dans un établissement communautaire fermé. Cependant, certains jeunes s’échappent lorsqu’ils sont transférés devant un tribunal pour mineurs, lors d’une activité de plein air ou pendant leur séjour en institution. Les tentatives d’évasion varient considérablement d’un centre à l’autre. Une seule évasion a eu lieu en 2020 à De Grubbe (Everberg). En revanche, à De Markt (Mol), il y a eu 34 évasions, soit 1 évasion tous les 11 jours environ.
Le ministre Beke a annoncé, en réponse à une question précédente d’Adeline Blancquaert, qu’offrir des opportunités de développement à ces jeunes délinquants fait partie de leur processus de réintégration. Le Vlaams Belang approuve cela, mais il indique clairement que cela ne peut en aucun cas être un moyen d’échapper au régime restrictif des institutions communautaires.
Le ministre doit prendre des initiatives pour que les risques d’évasion soient réduits au minimum
Adeline Blancquaert s’est inquiété des différences entre les centres. Le ministre a déclaré que cela était dû à la différence entre les départements «ouverts» et «fermés». A De Markt, Ruiselede et Beernem, ce sont des centres ouverts. Les centres ouverts accueillent également des jeunes qui n’ont pas commis d’infraction, mais qui se trouvent dans une situation préoccupante. «Cela n’explique pas l’augmentation globale du nombre d’évasions», a répondu Adeline Blancquaert. Le ministre Beke a répondu évasivement que de nouvelles infrastructures sont à l’étude et qu’à partir du 1er septembre 2022, il n’y aura plus de distinction entre les départements «fermés» et «ouverts».
Cependant, il ne faut pas attendre septembre 2022 pour passer à l’action. Il doit y avoir de meilleures procédures de sécurité afin que les jeunes délinquants criminels ne s’échappent pas. Le fait qu’il y ait actuellement encore des jeunes dans une situation préoccupante ne doit pas servir de prétexte pour ne pas prendre des mesures supplémentaires.