Vue sur la Flandre: abolir les groupes de travail sur la décolonisation

27 Avr 2022 | Nouvelles

Tom Van Grieken, le Président du Vlaams Belang, plaide en faveur de la création d’un «groupe de travail identité et traditions» au Parlement flamand. Il s’agit de remplacer les «groupes de travail sur la décolonisation», qui sont actifs par exemple à Bruxelles et à Gand et qui, selon le Vlaams Belang, vantent l’extrémisme woke et la haine. Tom Van Griek a fait cette proposition lors de la journée familiale annuelle qu’organise traditionnellement le Vlaams Belang. «Nous devons nous assurer que nous pouvons transmettre à nos enfants ce qui nous a été donné sans aucun complexe et sans le moindre souci. Nous ne devons pas cacher nos traditions, comme Pâques, Saint-Nicolas et Père Fouettard, Noël, mais au contraire il faut les chérir et les célébrer!», déclare Tom Van Grieken.

Cette fête de la famille s’est déroulée simultanément dans 4 provinces flamandes (la Flandre occidentale avait déjà eu une journée familiale la semaine dernière) et avait pour but de rappeler que le Vlaams Belang veut à tout prix préserver nos traditions. En province d’Anvers, Tom Van Grieken est venu prendre la parole et il a plaidé pour la création d’un « groupe de travail sur l’identité et les traditions ».

«Pâques, mais aussi Noël, Saint-Nicolas et Père Fouettard, Carnaval… ce sont toutes des traditions que nous voulons préserver et transmettre à nos enfants. Et le fait qu’il y ait autant de jeunes familles ici aujourd’hui montre qu’on transmet le feu, le feu sacré de nos traditions millénaires. Cependant, nous devons être vigilants. Nous devons activement protéger nos traditions et notre culture. Notre langue, nos coutumes, nos traditions et notre identité n’ont pas à rougir: bien au contraire », a déclaré Tom Van Grieken.

«Nous devons être vigilants parce que notre culture, nos coutumes et notre identité sont attaquées. L’Église idéologique de gauche a alimenté une profonde haine de soi pendant des décennies: les marchés de Noël sont devenus des marchés d’hiver, les œufs de Pâques sont devenus des «œufs à chercher», nos fêtes chrétiennes sont déjà échangées ici et là contre des fêtes islamiques, etc. Cependant, nous ne voulons pas abandonner nos traditions et nos coutumes. Au contraire, nous voulons les préserver pour les transmettre aux générations futures. Mais depuis quelques années, l’activisme woke, qui est venu d’Amérique, accélère le processus d’effacement de notre culture. C’est une idéologie haineuse toujours plus radicale qui veut détruire tout ce qui touche à notre identité. Vous pouvez maintenant trouver l’activisme woke dans les écoles, les universités, dans les médias… mais aussi en politique. Partout, des «groupes de travail de décolonisation» poussent comme des champignons. Cependant, il n’y a rien à «décoloniser» ici. La Flandre n’a pas de colonies et n’en a jamais eu! Ces groupes de travail ne sont, bien sûr, rien de moins que des groupes de travail sur la haine de soi», explique Tom Van Grieken.

Selon le Vlaams Belang, ces groupes de travail, qui interviennent entre autres à Gand et à Bruxelles, et qui conseillent les autorités locales sur la suppression des statues, le changement des noms de rues, l’abandon des exigences linguistiques et la dissimulation des traditions européennes ou flamandes… doivent être dénoncés et interdits. Au lieu de cela, nous devrions mettre en place un groupe de travail autour de notre propre identité et de nos traditions, et cela au sein du Parlement flamand. Il pourra aider les autorités locales à propager notre culture et à protéger nos traditions. Pensez simplement à soutenir les marchés de Noël, à honorer des personnalités importantes de notre histoire et à fournir du matériel pédagogique respectueux de notre culture. Nous devons oser être fiers de ce que nous sommes, car sans racines il n’y a pas d’avenir et sans traditions pas de racines! »