Vue de Flandre : Fauteurs de trouble dans les parcs récréatifs, le Vlaams Belang exige la tolérance zéro

16 Juin 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang exige une action décidée après le énième incident de violence perpétrées par des gangs dans le Blaarmeersen, un parc récréatif situé à Gand. Une grosse bagarre a éclaté dans l’aire de loisirs. Selon Het Laatste Nieuws, il s’agissait à nouveau de fauteurs de troubles «bruxellois». Malgré tous les discours musclés du bourgmestre Mathias De Clercq (Open Vld), il est plus clair que jamais qu’il n’a aucun contrôle sur la situation sécuritaire dans nos rues, parcs et aires de loisirs, a déclaré le chef de groupe du Vlaams Belang au conseil communal de Gand et par ailleurs député flamand Johan Deckmyn. Le parti frappe donc sur la table et réclame des mesures dissuasives: fréquences de patrouilles plus intenses, surveillance à la gare Sint-Pieters à Gand et listes noires pour les émeutiers. Le député Ortwin Depoortere (Vlaams Belang) interroge également la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) à la Chambre car des mesures sévères doivent également être prises au niveau national. Nous devons reconquérir les territoires gagnés par la loi de la jungle.

Une énorme bagarre a donc éclaté avec de jeunes allochtones bruxellois avec des blessés et même des coups de couteau. La police est arrivée sur les lieux et a nettoyé tout le domaine, mais le Vlaams Belang dit sans ambiguïté que trop peu est fait pour empêcher ce type de violence. Le rétablissement de l’ordre et de la loi sur l’ensemble du territoire n’est possible qu’en appliquant une répression implacable là où c’est nécessaire. Le Vlaams Belang appelle à des mesures à la fois au niveau de Gand et au niveau national. 

Il y avait beaucoup de groupes de jeunes allochtones, de Vilvorde, de Dunkerque, de partout

Ortwin Depoortere

Président de la commission Affaires intérieurs à la Chambre des représentants, Vlaams Belang

Un membre du collège communal, l’échevin des sports Sofie Bracke (Open Vld), a déclaré avoir vu venir la situation. «L’ambiance n’était pas bonne, nous l’avons vite remarqué. Il y avait beaucoup de groupes de jeunes francophones, de Vilvorde, de Dunkerque, de partout» a déclaré Sofie Bracke à Het Laatste Nieuws.

Madame Bracke pressentait que cet afflux important de jeunes à problèmes issus de minorités ethniques allait causer des problèmes. L’inéluctable est effectivement arrivé et la bagarre s’est déclenchée.

Le député Depoortere a donc interrogé la ministre Verlinden en séance plénière de la Chambre et a exigé l’application d’une politique de tolérance zéro, tant promise. Pour lui il faut agir avec détermination: «Il est grand temps qu’une justice rapide et des détentions effectives soient appliquées. Pour les infractions graves, les jeunes délinquants âgés de 16 ou 17 ans devraient également être jugés plus facilement par le tribunal correctionnel que par le tribunal pour mineurs».

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