Vlaams Belang: les demandeurs d’asile doivent verser une somme en garantie contre la fraude

15 Déc 2021 | Nouvelles

Les demandeurs d’asile doivent verser une caution pour les frais encourus, voilà l’idée que défend le Vlaams Belang. Il s’agit d’une garantie obligatoire pour les demandeurs d’asile pour couvrir les frais de leur procédure, ainsi que les frais de leur accueil et de leurs soins médicaux en cas de rejet de leur demande d’asile. A cette fin, les biens propres des demandeurs d’asile peuvent être pris en compte parce que les coûts sont si élevés que le dépôt d’une garantie s’impose naturellement.

Le coût moyen de l’accueil d’un demandeur d’asile est d’environ 1.500 euros par mois, mais pour les profils dits vulnérables cela peut monter à plus de 2.200 euros. Sans parler des frais de personnel et d’administration liés à la gestion de l’ensemble de la procédure d’asile, ni des frais judiciaires, médicaux et policiers. Beaucoup de demandeurs d’asile ne sont finalement pas reconnus, ce qui signifie qu’ils ont voulu abuser du principe du droit d’asile. Ils doivent donc logiquement supporter au maximum les frais encourus. Rien de plus normal.

Le Vlaams Belang souhaite que les biens et les ressources des demandeurs d’asile soient saisis pendant la durée du traitement de la demande d’asile, en guise de garantie. Tout sera restitué au candidat réfugié dans le cas où sa demande aboutit positivement. De même que tout sera restitué au demandeur débouté, moins les frais d’accueil et d’entretien. Etant entendu que cette personne doit immédiatement se conformer à l’ordre de quitter le territoire. La garantie est donc en fait une mesure contre la fraude et le séjour irrégulier. Le principe de cette garantie est l’une de nos cinquante propositions politiques que nous présentons dans le cadre de notre campagne «Forteresse Europe» pour une approche réaliste et réalisable de la crise migratoire actuelle. Le système de dépôt obligatoire a maintenant été promulgué au Danemark et est déjà appliqué en Suisse. Dans le passé, aux Pays-Bas et en Allemagne, les biens propres des demandeurs d’asile étaient également utilisés pour couvrir les frais encourus.