Violence à l’égard des policiers : la tolérance zéro a fait long feu
Le Vlaams Belang accuse le gouvernement belge de ne pas fournir assez de moyens aux services de police et à la justice pour véritablement juguler les violences faites aux policiers. Cette réaction à chaud fait suite à la libération quasi immédiate d’individus qui avaient gravement agressé et blessé trois policiers à Ixelles. Le Vlaams Belang plaide pour qu’on dote les policiers d’un matériel mieux adapté à la situation et pour des directives plus impératives pour l’appareil judiciaire. On ne touche pas à nos agents, c’est très exactement ce que tolérance zéro veut dire!
Pas plus de deux jours après que la fraîche émoulue ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) annonçait une politique de tolérance zéro en ce qui concerne les actes de violence contre les policiers, on apprenait qu’une série d’auteurs avait été immédiatement relâchés après un véritable déchaînement de violence à l’égard de trois membres des forces de l’ordre. Les faits ont eu lieu à Ixelles suite à un contrôle sur l’application des règles corona. Au moment où l’identité d’un individu était contrôlée, une bande leur est tombé dessus avec des coups et blessures à la clef. Trois agresseurs ont été arrêtés, mais ils ont été immédiatement libérés. Le Vlaams Belang est littéralement époustouflé et se joint sans la moindre hésitation aux critiques formulées par le syndicat policier SLFP à l’encontre du gouvernement.
Pour le Vlaams Belang il faut constater que le discours de la ministre Verlinden sur la tolérance zéro est complètement creux.
Pour le Sénateur et Président du Vlaams Belang bruxellois Bob De Brabandere et le Chef de groupe du Vlaams Belang au sein du Parlement bruxellois, Dominiek Lootens, les choses sont claires: «la coalition Vivaldi du Premier ministre Alaxander De Croo (Open Vld) et Annelies Verlinden laisse Bruxelles tout à fait tomber». Alors que les corps de police bruxellois vivent une énorme pression, il est rageant de constater qu’aucune des promesses sur une politique de tolérance zéro ou de mise à disposition de meilleur matériel n’a été tenue par le gouvernement fédéral. Donc oui, le discours de la ministre, vieux de deux jours, sonne incroyablement creux et même hypocrite!
On ne répétera jamais assez les exigences du Vlaams Belang pour venir en aide à nos policiers : nos agents doivent pouvoir compter sur un matériel performant et adapté aux missions qui leur sont dévolues, comme des interventions dans des quartiers dits « difficiles », où ils risquent de se faire attaquer, la plupart du temps par de jeunes allochtones. Comme Ortwin Depoortere, député fédéral et Président de la Commission de l’intérieur le dit : «Nous devons doter nos policiers de bodycams afin de disposer d’images qui font la preuve des violences et qui pourront être produite en justice, de même ils doivent être dotés de tasers afin de pouvoir se défendre et neutraliser les agresseurs. La police doit pouvoir accomplir ses missions sans crainte, c’est-à-dire aussi user de la force quand la situation l’exige. Enfin, il faut que le parquet poursuive ces faits systématiquement et sans la moindre exception ».