Vervoort est, comme d’habitude, à côté de la plaque!
Le Vlaams Belang n’est pas impressionné par le « plan d’action » contre la violence liée à la drogue présenté par le Ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) après le Conseil régional de sécurité. Pour Dominiek Lootens-Stael, chef de file du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, « La passivité du Ministre-président fait partie du problème». Le Sénateur bruxellois Bob De Brabandere est également très critique à l’égard de la « méthode » de Rudi Vervoort: « Le problème fondamental, à savoir la présence toujours croissante d’immigrés clandestins sur le territoire bruxellois, n’est évoqué qu’à contrecœur dans ce plan ».
Ces dernières semaines, les communes bruxelloises ont été le théâtre d’une série impressionnante de fusillades liées au milieu de la drogue, avec des morts et des blessés comme résultat. Le Conseil régional de sécurité s’est réuni pour discuter de ce problème de drogue qui est devenu parfaitement incontrôlable avec les moyens développés aujourd’hui. L’analyse du problème présentée par Rudi Vervoort est dans le prolongement logique de son inertie habituelle, c’est-à-dire des consultations nombreuses et surtout tardives avec peu ou pas de changements sur le terrain.
Il faut mettre un terme à l’occupation de l’espace public par les criminels liés à la drogue. Non pas avec une approche douce, mais avec une tolérance zéro.
Il est cocasse de constater que Rudi Vervoort est implicitement d’accord avec le Vlaams Belang lorsqu’il affirme que la criminalité liée à la drogue est étroitement liée au problème des étrangers illégaux. Il a reconnu lors de sa conférence de presse que la criminalité liée à la drogue, et l’extrême violence qui en résulte, sont le résultat de l’accumulation de problèmes qui affecte la Région bruxelloise depuis des années. Ce faisant, le «génie d’Evere» démontre sa propre impéritie et celle du Parti socialiste dans la gestion de la Région depuis des décennies. Pour le Sénateur De Brabandere, le problème de la drogue n’est peut-être pas un phénomène purement bruxellois, mais l’inertie totale face à ce problème est bien typique de la Région. Le Vlaams Belang réclame depuis des mois une approche intégrée du problème de la drogue dans la capitale.
Pour Bob De Brabandere, « Rudi Vervoort est implicitement d’accord avec le Vlaams Belang en affirmant, à contrecœur, que la présence toujours croissante d’immigrés clandestins sur le territoire bruxellois joue également un rôle dans cette flambée de violence extrême. Mais il n’en tire pas de leçons. Les immigrés illégaux sont engagés et payés par les barons de la drogue pour fonctionner dans leurs réseaux criminels ».
Si nous voulons résoudre ce problème durablement, il faut un renversement total de la désastreuse politique d’ouverture des frontières menée par la Belgique. Nos frontières grandes ouvertes constituent un élément essentiel du problème et la solution paraît évidente: il faut fermer et contrôler nos frontières, il paraît presque ridicule de devoir le dire. Si Rudi Vervoort était sérieux, il se tournerait vers ses collègues du parti qui sont aux commandes au niveau fédéral. Hélas, comme toujours, Rudi est aux abonnés absents. Ni vu, ni connu, inodore, incolore, insipide… c’est tout Rudi.