Varosha, une provocation de plus de la Turquie

Le Vlaams Belang critique le fait que si l’Union européenne se présente comme championne des droits de l’homme, elle n’hésite pas non plus à abandonner à leur triste sort les Etats membres lorsqu’ils sont agressés par la Turquie.

Lors de sa séance plénière des 23 et 26 novembre 2020, le Parlement européen a tenu un débat sur l’agression turque contre l’Europe. La raison en était une nouvelle provocation de la part de la Turquie. En effet, le Président Tayyip Erdogan a effectué une nouvelle visite dans la partie nord de Chypre que la Turquie occupe illégalement. Les Turcs ont rouvert la station balnéaire de Varosha et Erdogan a annoncé sur place sa solution au problème de Chypre en créant deux Etats distincts et ceci contre tous les accords internationaux. 

Après l’occupation de la moitié de Chypre depuis 1974, la violation des frontières grecques, et donc de l’UE, la violation des eaux territoriales de la Grèce, les menaces contre la marine française lors de transferts d’armes vers la Libye et le chantage permanent au déferlement massif de migrants, la Turquie n’en est pas à son coup d’essai. «Au cours du débat en séance plénière il a été remarqué que, pour beaucoup, la coupe est pleine, et c’est une bonne chose », observe Filip De Man. 

Nous devons maintenant attendre et voir si l’UE va réellement rappeler la Turquie à l’ordre. Pour le groupe Identité et Démocratie dont fait partie le Vlaams Belang avec ses alliés du Rassemblement National de Marine Le Pen, la Lega de Matteo Salvini et nos amis Néerlandais, Autrichiens, Roumains, Estoniens, Tchèques, etc, les choses sont claires: «Il faut arrêter toutes négociations d’adhésion à l’UE avec un pays qui se comporte en Etat voyou. Des milliards d’euros de nos impôts ont déjà été perdus au seul profit du sultan Erdogan. La Turquie n’a pas à nous menacer. Avec un PIB comparable à celui d’un pays comme la Suisse, la Turquie est aussi un géant militaire aux pieds d’argile.