Une honte absolue: le gouvernement bruxellois refuse d’interdire l’abattage sans étourdissement

25 Oct 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang est littéralement horrifié par le refus du gouvernement bruxellois d’approuver la proposition de son propre ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt (DéFi). «Bruxelles reste une honte dans le domaine du bien-être animal et c’est parce que les partis verts et rouges ont peur de perdre des électeurs musulmans» a déclaré le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement de Bruxelles-Capitale, Dominiek Lootens.

«Au gouvernement bruxellois et au parlement bruxellois, la question de l’abattage sans étourdissement est repoussée depuis plus de deux ans. Jusqu’à ce qu’un arrêt de la Cour constitutionnelle finisse par interdire l’abattage sans étourdissement, comme c’est le cas déjà en Flandre et en Wallonie. L’arrêt précise que cet abattage avec étourdissement n’est pas contraire à la liberté religieuse. Le ministre Clerfayt n’a donc aucune raison de freiner le vote définitif de l’interdiction» ajoute Dominiek Lootens.

Ce sont le PS et Ecolo, qui se battent pour le pouvoir à Bruxelles, qui font obstruction. Le gouvernement a envoyé la patate chaude au parlement et là, les opposants à l’interdiction organisent de multiples auditions, histoire de repousser la proposition le plus longtemps possible

Dominiek Lootens-Stael

Chef de groupe au Parlement bruxellois, Vlaams Belang

«La discussion de ma propre proposition d’interdiction a été retardée pendant deux ans et maintenant que le ministre Clerfayt s’est fait rabrouer par ses collègues du PS et d’Ecolo, le Parlement va être instrumentalisé afin de reporter l’interdiction aussi longtemps que possible. Donc encore et encore des manœuvres de retardement. Pourtant, les éléments du dossier sont limpides. Il suffit d’appliquer la réglementation flamande. Je me demande comment DéFi, qui a déjà dû courber l’échine dans le pénible dossier du foulard à la STIB, accepte de se faire une fois de plus ridiculiser par ses partenaires au sein du Gouvernement bruxellois» conclut Dominek Lootens.