Une étude sur la manière dont les Européens pensent l’immigration
En collaboration avec les partenaires européens du groupe ID (Identité & Démocratie), le député européen du Vlaams Belang Tom Vandendriessche a commandé un sondage pour savoir comment les citoyens de dix pays européens perçoivent l’immigration. Les résultats parlent d’eux-mêmes. En effet, les idées de frontières mieux sécurisées et de l’accueil des demandeurs d’asile dans leur propre région du monde sont très largement soutenues.
L’institut de recherche allemand INSA Consulere, connu entre autres pour ses collaborations avec l’hebdomadaire Sonntagsfrage in Bild, a mené l’étude. Il a interrogé un millier de participants de dix États membres différents de l’UE et a évalué leurs connaissances et leur attitude à l’égard de la politique d’immigration au moyen de dix questions.
Pour la Flandre, il s’est avéré que seuls 35 % des personnes interrogées pensent que leur vision de l’immigration est prise en compte. Nous constatons une tendance similaire dans tous les pays où l’enquête a été menée, seuls les Pays-Bas offrent une approche légèrement différente. La distance qui sépare la politique et les citoyens est donc assez grande. Par exemple, il semble qu’en Flandre seuls 30 % des personnes interrogées avaient déjà entendu parler du pacte migratoire de l’UE.
De nouvelles études sur l’immigration confirment ce que le Vlaams Belang affirme depuis des années: l’accueil des demandeurs d’asile ou des candidats à l’immigration devrait se faire dans la région du monde des personnes concernées. En ce qui concerne la politique, le sondage est clair: 55 % des Flamands sont en faveur d’une plus grande sécurité aux frontières. En Pologne, Hongrie, Allemagne et Autriche, 2/3 et plus y sont favorables. Par ailleurs, l’étude montre qu’Il faut plus de clarté sur les coûts et les avantages éventuels de l’immigration et de l’intégration.
L’accueil des immigrés devrait se faire plus près de leur pays d’origine, selon 73 % des Flamands. Une tendance dans laquelle la Flandre est suivie par les autres pays. Nous voyons se confirmer que les choses que nous préconisons depuis des années, telles que des frontières plus sûres et un accueil dans la région du monde d’origine, sont largement soutenues par nos peuples en Europe. Reste encore à l’Union européenne à traduire ceci en politique réelle, et cela ce n’est pas demain la veille. Hélas.