Une étude néerlandaise montre que l’immigration non occidentale mine l’Etat-providence

08 Mar 2021 | Nouvelles

Une étude particulièrement instructive intitulée «L’Etat-providence sans frontières: les conséquences de l’immigration sur les finances publiques» (Amsterdam School of Economics, Université d’Amsterdam) a été présentée aux Pays-Bas. Parmi les auteurs figurent le célèbre mathématicien Jan van de Beek et Hans Roodenburg, auteur du rapport explosif «Immigration and Dutch Economy» (Bureau Central du Plan néerlandais) de 2003.

 Ce nouveau rapport, dans lequel les coûts et les bénéfices sont calculés sur toute la vie (compte de génération), arrive une fois de plus à la conclusion que l’immigration non occidentale coûte beaucoup au Trésor néerlandais, notamment en raison du regroupement familial et de l’asile. Sur la période 2015-2019, les coûts nets de l’immigration non occidentale s’élevaient en moyenne à environ 27 milliards d’euros par an, tandis que l’immigration occidentale était à peu près neutre sur le plan budgétaire. Le coût total de l’immigration pour la période 1995-2019 s’est élevé à 400 milliards d’euros, un montant correspondant aux revenus du gaz naturel depuis le début de l’extraction jusqu’à nos jours aux Pays-Bas.

 

L’immigration aux Pays-Bas coûtera 50 milliards d’euros par an

Plus intéressantes encore sont les prévisions des scientifiques: si l’immigration reste au niveau des dernières années (2015-2019) en termes de quantité et de déséquilibre coûts-bénéfices, le poids budgétaire annuel passera progressivement de 17 milliards d’euros en 2016 à environ 50 milliards d’euros par an sur le long terme. Il va sans dire qu’une telle évolution porterait atteinte à l’Etat-providence, c’est-à-dire entre autres à la sécurité sociale et aux mécanismes de protections des néerlandais. Il n’y a aucun doute sur le sérieux et la justesse de cette étude qui met définitivement à mal les discours lénifiants des bonzes de l’immigrationnisme en Europe occidentale. Ces scientifiques basent leur étude sur le «compte générationnel», dans lequel les coûts et les bénéfices sont cartographiés tout au long de la vie.

Le fait que cette norme, pourtant internationalement reconnue, n’ait pas été utilisée en ce qui concerne la deuxième génération dans l’étude présentée par la Banque nationale de Belgique en novembre de l’année dernière était précisément sa principale lacune. Malheureusement, le secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration, Sammy Mahdi (CD&V), refuse pour le moment de répondre à la demande du président du Vlaams Belang Tom Van Grieken, par ailleurs député fédéral, d’ordonner à la BNB de réaliser un compte de génération en tenant compte de tous les éléments disponibles. En attendant, nous n’avons guère de raisons de croire que les résultats finaux et les conclusions de la dernière étude néerlandaise ne s’appliqueraient pas à la Belgique. Bien au contraire. La politique belge d’asile et d’immigration n’est pas plus stricte que celle des Pays-Bas.

 

Adieu aux vœux pieux

Quelle que soit la façon dont on aborde ce sujet, l’immigration de masse a des conséquences dans de nombreux domaines, allant de la pression croissante sur le marché du logement (privé et surtout social), à l’appropriation de l’espace public, des temps d’attente allongés dans le secteur des soins et poids considérable sur l’enseignement, et bien sûr des conflits entre communautés qui se développent en véritables guérillas urbaines. Les effets négatifs ne se font pas seulement sentir sur le plan budgétaire, mais aussi sur l’ensemble de l’organisation de notre société. Il est grand temps de dire adieu aux vœux pieux sur le plan économique et de se départir définitivement de l’illusion que l’immigration massive est un enrichissement pour nos sociétés européennes. Chacun sait, ou devrait savoir, que c’est tout le contraire. Cette étude néerlandaise le prouve chiffres à l’appui.

⬛