Transferts financiers de la Flandre vers la Wallonie et Bruxelles
Nous entendons souvent certains responsables politiques wallons et bruxellois se plaindre de ce qu’ils appellent «l’arrogance flamande» lorsqu’il s’agit de s’interroger sur la hauteur des transferts financiers de la Flandre vers le reste du pays et de l’usage qui est fait de cette véritable corne d’abondance. Alors, sans la moindre arrogance, dans un souci de parfaite transparence, penchons-nous sobrement sur les chiffres. Le montant total des transferts financiers sociaux de la Flandre vers la Wallonie et Bruxelles a augmenté de près de 861 millions d’euros en quatre ans. En 2022, l’ensemble de la population flamande a payé environ 8 milliards d’euros de solidarité avec le reste du pays.
Chaque Flamand cotise en moyenne à hauteur de 1.188 euros à la sécurité sociale en Wallonie et à Bruxelles. En 2018, cela représentait encore 1.087 euros. C’est ce que rapporte le journal économique De Tijd. Si l’on additionne tous les flux d’argent vers le sud du pays, cela représente environ 2.000 euros par Flamand.
La cause des transferts sociaux réside principalement dans l’énorme différence de taux d’activité et de chômage entre la Flandre et la Wallonie. Il n’y a aucune incitation pour la Wallonie à faire quoi que ce soit à ce sujet puisque l’argent continue d’affluer. Sans ces transferts vertigineux, le personnel politique Wallon et Bruxellois sera obligé de prendre des mesures courageuses, impopulaires peut-être, mais salutaire à moyen et long terme. Le système actuel pérennise la paralysie wallonne et bruxelloise. Nous devons en être conscient avant de parler d’arrogance.
Si on additionne tous les transferts, ceux-ci s’élèvent à pas moins de 12,9 milliards d’euros. Il est dans l’intérêt de la Flandre et de la Wallonie de mettre un terme aux transferts de milliards d’euros. La Wallonie ne poursuivra jamais une politique saine tant qu’elle dépendra d’une injection financière de la Flandre. Le Vlaams Belang souhaite que les Wallons et les Bruxellois comprennent bien que cette revendication ne les vise pas, bien au contraire. Il s’agit d’obliger la caste politique francophone, très majoritairement de gauche et d’extrême gauche, à essayer la voie de la dignité. La solidarité avec l’argent des autres, c’est du vol, et cela ne pourra pas durer éternellement.