Sur 1925 fugitifs, seuls 430 possèdent la nationalité belge

Sur 1925 fugitifs, seuls 430 possèdent la nationalité belge, soit 22% du total. C’est ce qui apparaît suite à la réponse de la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), à une question de la Cheffe de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre, Barbara Pas (Vlaams Belang). “Cela ne nous étonne en rien. Les Drones du CD&V pourraient être plus utiles ici que pour surveiller les convives du réveillon de Noël », s’est exclamée Barbara Pas.   

Actuellement il n’existe pas une liste générale des fugitifs dans le pays. Cependant, le “Fugitive Active Search Team” (FAST) de la police fédérale dispose de la possibilité de publier certains dossiers sur le site «Europe’sMost Wanted». Dans la plupart des cas, il s’agit de dossiers gérés par Europol. Au niveau du FAST, il y a actuellement 1.925 dossiers ouverts. Il s’agit soit de fugitifs faisant l’objet d’un mandat d’arrêt européen, soit qui font l’objet d’un mandat de recherche international.

Les chiffres demandés par Barbara Pas à la ministre Verlinden montrent qu’à côté des 430 fugitifs ressortissants belges, il y a 195 Néerlandais, 161 Marocains, 90 Albanais, 88 Français, 67 Roumains, 52 Algériens, 49 Russes, 41 Serbes, 39 Polonais en 38 Turcs. Certains dossiers peuvent traîner des années avant qu’ils ne se concrétisent par une arrestation. Il n’existe malheureusement pas de chiffres en ce qui concerne la durée moyenne de ces enquêtes.  

Dans de pareilles conditions, il est parfaitement logique que les criminels étrangers trouvent le chemin de notre pays. Ici, on applique la méthode douce, homéopathiques, en un mot laxiste et cela se sait dans les milieux criminels internationaux. Un autre chiffre qui inquiète fortement le Vlaams Belang, c’est celui des arrestations de fugitifs qui baisse systématiquement depuis 2017. En 2017 on arrêtait encore 117 fugitifs, mais en 2019 ce chiffre tombait à 87 arrestations et cette année-ci, à peine 59.