Stop aux nouveaux migrants dans les quartiers difficiles
Le Vlaams Belang souhaite que le gouvernement Vivaldi suive l’exemple du ministre suédois des migrations, le socialiste Anders Ygeman, qui limite le nombre de personnes d’origine immigrées dans les zones à problèmes. Nous avons déposé un projet de loi à ce sujet en février 2022, déclare le député du Vlaams Belang Dries Van Langenhove. Il va sans dire qu’une forte concentration d’immigrés au même endroit crée une communautarisation qui entrave, voire rend impossible, toute forme d’intégration. On imagine aisément toutes les conséquences pernicieuses que cela comporte.
Pour celles et ceux qui veulent s’intégrer sincèrement quelque part, apprendre la langue est évidemment la chose la plus importante. Anders Ygeman explique sa mesure dans une interview au journal Dagens Nyheter, pour lui il y a peu ou pas de motivation pour apprendre la langue du pays d’accueil si ces personnes peuvent se débrouiller avec votre langue maternelle étrangère dans un environnement communautarisé.
Sans connaître la langue, toute forme d’initiation à nos valeurs et à nos us et coutumes est illusoire et bien sûr cela entrave toute forme d’enseignement et ou d’apprentissage professionnel. Les quartiers réputés difficiles, comme on en trouve dans nos villes, ont donc un niveau moyen d’éducation très bas, accompagné d’un taux de chômage très élevé et d’un taux de criminalité très élevé également, constate Dries Van Langenhove. Force est de constater que, contrairement à ses collègues belges, le ministre suédois ose évoquer le problème sans tabous et sans précautions langagières. Ainsi, il affirme clairement que les problèmes de ces quartiers ont une dimension ethnoculturelle et qu’environ 75 % des chômeurs de longue durée sont issus de l’immigration.
Les problèmes ne font qu’empirer parce que la population d’origine fuit ces quartiers à forte concentration d’étrangers. Le Vlaams Belang propose donc que les villes et les communes puissent décider d’un gel de l’installation des ressortissants étrangers hors Union européenne, initialement pour un an, mais renouvelable tant que les problèmes persistent. De même que le gouvernement fédéral doit pouvoir lui-même décider d’interdire l’établissement des étrangers non européens dans certains quartiers, dans l’intérêt public, si les villes et communes ne parviennent pas à résoudre les problèmes.
L’idée n’est pas nouvelle du tout, cela existe déjà au Danemark où d’ici 2030, un maximum de 30 % de populations d’origines non européennes seront autorisés dans les nouveaux lotissements.