Soir du nouvel-an à Bruxelles? Comme d’habitude!

04 Jan 2021 | Nouvelles

Comme il fallait malheureusement s’y attendre et malgré les mesures prises, Bruxelles a vécu une nuit du nouvel-an émaillée d’une vingtaine de voitures incendiées, de violence à l’égard des forces de police et d’explosion de pétards et feux d’artifice partout sur le territoire de la Région.

On compte 500 interventions de la police pour des faits allant du non-respect du couvre feu jusqu’à l’incendie volontaire de véhicules, notamment à Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht et Schaerbeek. Le Vlaams Belang, qui avait prévu ces débordements, désigne depuis longtemps les causes et exige une toute autre approche du phénomène. Le Sénateur et Président du Vlaams Belang bruxellois, Bob De Brabandere, désigne clairement la responsabilité du niveau fédéral en la personne de la ministre de l’Intérieur. Il faut de toute urgence diligenter une véritable politique sécuritaire à Bruxelles: «A Bruxelles il existe une sorte de mouvement perpétuel de l’insurrection dans certaines communes sans que rien ne soit entrepris pour y mettre fin. Il est peut-être temps d’interpeller un autre niveau de pouvoir pour que les choses bougent».

Bien avant minuit, comme les années précédentes, des voitures étaient déjà incendiées et un premier cocktail molotov avait déjà explosé. Le fait que les six corps de police de la Région avaient coordonné leurs moyens n’aura donc pas suffit. Il y avait une unité de commandement, et l’organisation des forces de police visait à prévoir un soutien mutuel entre toutes les zones de police. Tous les moyens disponibles ont été mis en œuvre pour éviter les traditionnelles scènes d’émeutes, voire de guerre civile, mais il a rapidement fallu constater que ces efforts ne sont pas suffisants face à une telle rage destructrice.

Les Bruxellois savent depuis longtemps qu’ils ne doivent pas compter sur le gouvernement régional en ce qui concerne leur sécurité. Hélas, le niveau fédéral ne se montre pas plus déterminé que le pouvoir bruxellois. Le Vlaams Belang exige donc logiquement que la nouvelle ministre de l’Intérieur, Madame Verlinden (CD&V) prennent très rapidement les décisions qui s’imposent. 

Je ne connais pas un seul Bruxellois qui n’avait pas prévu ce qui allait arriver.

Bob De Brabandere

Sénateur et président du Vlaams Belang Bruxelles

Bob De Brabandere n’est pas surpris par la tournure des événements: «Je ne connais pas un seul Bruxellois qui n’avait pas prévu ce qui allait arriver. Même en pleine période de crise sanitaire majeure, les crapules veulent une fois de plus montrer qui est le patron dans la ville. Ces incidents gravissimes sont la cerise sur le gâteau d’une année qui aura vu les politiciens des vieux partis traditionnels accuser la police de tous les maux de la terre, allant même jusqu’à la diffamation. Les crapules se sont évidemment senties protégées par ces politiciens dont l’inconscience est criminelle. Le Chef de Groupe du Vlaams Belang au sein du Parlement bruxellois, Dominiek Lootens, désigne clairement la nature du problème: « Le problème n’est pas le soit-disant manque d’activité ludique organisée pour les jeunes, le malaise est bien plus profond. Il s’agit d’un sentiment d’impunité, ou plutôt d’une réelle impunité et d’une hostilité totale à l’encontre de notre société qui prévaut au sein de certaines communautés allochtones».  

Pour le Vlaams Belang il est clair que la classe politique au pouvoir à Bruxelles est parfaitement incapable de faire face à cette situation, c’est la raison pour laquelle il interpelle le pouvoir fédéral afin qu’il se substitue au pouvoir régional défaillant.

C’est également le point de vue du Président de la Commission de l’intérieur du Parlement fédéral, Ortwin Depoortere (Vlaams Belang): «La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) craignait la possibilité de débordements à Bruxelles. J’en étais pour ma part absolument convaincu, comme le reste de la Flandre d’ailleurs. Tant qu’on ne s’attaque pas avec toute la détermination nécessaire à ces comportements asociaux et criminels, la situation ne fera qu’empirer. Il est plus que temps qu’on change radicalement de politique et d’approche de ce genre de phénomènes et pour cela nos regards se tournent tout naturellement vers la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden».

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