Sénat: un bric-à-brac qui sent la naphtaline, le renfermé et le pot de chambre
Le Sénat a depuis longtemps cessé d’apporter la moindre valeur ajoutée à notre démocratie, ce qui ne l’empêche pas de coûter à nouveau au contribuable 46.805.268 euros en 2023. Malgré les déclarations matamoresques de la présidente du Sénat Stephanie D’Hose (Open Vld) dans les médias, elle n’a pas réussi à faire des économies structurelles sur le Sénat, déclarent les sénateurs du Vlaams Belang Anke Van dermeersch et Guy D’haeseleer. Il vaut donc mieux faire de ce Sénat un musée à la gloire de la gabegie politique.
Remarquons tout de même que 46.805.268 euros, c’est moins qu’avant. Il y a une dizaine d’années, le Sénat coûtait encore plus de 60 millions d’euros par an. Mais la baisse de son coût global n’empêche en rien que cela reste énorme au vu de la baisse vertigineuse de ses activités et de la peu de pertinence de l’institution. Par exemple, le Sénat ne compte pas moins de 170 agents ETP et 108 agents ETP supplémentaires pour les groupes politiques. La sixième réforme de l’Etat a complètement vidé le Sénat de son contenu. Il sert aujourd’hui officiellement d’organe de concertation entre les régions. En réalité il ne sert plus à rien du tout.
Selon le Vlaams Belang il aurait été préférable de fermer la boutique définitivement. Le Sénat est maintenant un parlement fantôme complètement inutile. C’est un monstre bureaucratique scandaleusement budgetivore. Le Vlaams Belang a déjà soumis les propositions nécessaires pour engager la suppression de cette institution superflue et il reste disponible afin de soutenir de nouvelles économies.