Salaire minimum plus élevé
Lors de la dernière session plénière du Parlement européen, un vote sur le salaire minimum a eu lieu la semaine dernière. Selon le Vlaams Belang les salaires minimaux relèvent strictement de la compétence souveraine des États membres. Le Vlaams Belang veut augmenter le salaire minimum net d’au moins 5 % en réponse à la pénurie sur le marché du travail. Nous n’avons pas besoin de l’autorisation de l’UE pour cela. Le Vlaams Belang interpellera donc le gouvernement à la Chambre en demandant un minimum salarial plus élevé. Nous verrons si les partis politiques autoproclamés sociaux nous suivrons dans cette direction.
En matière de salaire minimum au sein de l’UE, nous sommes plutôt de bons élèves. Nous décrochons la deuxième place au hit-parade du salaire minimum net le plus élevé. Contrairement aux partis au pouvoir comme le PS et Ecolo, qui sont en mesure d’ajuster ces salaires minimums grâce à leurs leviers fédéraux, le Vlaams Belang ne se contente pas de vains discours, il faut des actes.
En effet, la question du salaire minimum doit être relative à la situation socio-économique et elle doit être déterminée par la voie démocratique dans un contexte national. Notre modèle de dialogue social s’y prête parfaitement. En Flandre, par exemple, nous ne manquons pas d’emplois, mais bien de candidats à ces emplois. Le travail doit donc rapporter plus si nous voulons apporter une réponse réelle et durable à ce problème…
Nous devons être en mesure de déterminer nous-mêmes le niveau des salaires minimums
Nous pouvons décider nous-même le niveau de nos salaires minimums. Nous n’avons pas à nous tourner vers d’autres pays comme la Bulgarie ou la Roumanie pour cela. Nous ne devrions pas non plus remettre cette évaluation entre les mains d’institutions européennes non élues qui tentent de gouverner l’Europe depuis leur tour d’ivoire mondialiste en égrenant leurs chapelets idéologiques.
Ce que le Vlaams Belang veut est clair et concret: nos salaires minimums actuels ne suffisent pas. Nous plaidons pour une augmentation du salaire minimum d’au moins 5 %, car le travail paie trop peu – en particulier dans certains emplois peu qualifiés. Il y a aussi un besoin urgent de baisser l’impôt sur le travail qui en Belgique atteint des hauteurs absolument absurdes. Cela crée un écart trop faible entre l’allocation de chômage et la rétribution du travail. Le montant défiscalisé doit être porté à 12.500 euros et la deuxième tranche d’imposition doit passer de 40% à 30%. Ces mesures rapporteront aux travailleurs 150 à 200 euros nets de plus par mois.
Ces taxes excessives sur le travail et les limites du salaire minimum sont déterminées au niveau fédéral. Les partis du gouvernement fédéral et particulièrement les partis qui se déterminent comme sociaux, ont du pain sur la planche. Qu’attendent-ils vraiment? Le Vlaams Belang va déjà déposer une interpellation à la Chambre avec une motion de recommandation au gouvernement pour augmenter le salaire minimum national, nous verrons si les soi-disant partis sociaux vont abonder dans le sens du Vlaams Belang dans l’intérêt de nos travailleurs. A suivre.