Qu’ils ne soient jamais libérés
Le Vlaams Belang réagit avec satisfaction à la condamnation de six des dix suspects d’assassinat terroriste dans le procès d’assises qui avait à traiter des attentats du 22 mars 2016. Le parti regrette cependant que les trois suspects qui ont aidé les terroristes à se cacher n’aient pas été jugés coupables de meurtre terroriste. Le Président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken est quelque peu dubitatif: «Pendant tout le procès, ces terroristes se sont moqués des victimes et de l’Etat de droit. Nous ne pouvons qu’espérer maintenant que le tribunal appliquera la peine la plus élevée possible et veillera à ce qu’aucun de ces terroristes ne puisse plus jamais marcher librement dans notre société. L’emprisonnement à vie devrait vraiment signifier « toute la vie » pour les terroristes».
Le Vlaams Belang est satisfait que les terroristes Osma Atar, Mohamed Abrini, Oussama Krayem, Salah Abdeslam, Ali El Haddad Asufi et Bilal El Makhoukhi aient été reconnus coupables d’assassinat terroriste. Tom Van Grieken regrette que Sofien Ayari, Hervé Bayingana Muhirwa et Smail Farisi aient été acquittés pour meurtre terroriste. «Ils ont aidé ces terroristes à se cacher et ont manifesté toute leur sympathie pour ces meurtriers islamistes. Le fait qu’ils soient déclarés non coupables de meurtre terroriste signifie qu’ils pourraient être libérés un jour.
Ce procès a été chaotique. Rappelons le triste et lamentable spectacle des avocats des suspects qui ont fait tout un plat au sujet des box vitrés dans lesquels les prévenus devaient assister à leur procès. Selon eux, on créait ainsi l’image de « bêtes en cage ». Comble de mépris pour les victimes, les suspects ont eu gain de cause et les cabines, qui avaient coûté environ 250.000 euros ont été démontées. Ensuite, la défense s’est plainte du fait que les prévenus avaient été fouillés nus. Là aussi, des concessions ont été faites. Tout cela a conduit à la divulgation d’informations de sécurité classifiées qui ont gravement compromis la sécurité des agents.
La justice s’est pliée à maintes reprises aux demandes des terroristes, même les plus ridicules. Il est inimaginable que les juges ne comprennent pas le signal désastreux qu’ils envoient. N’oublions jamais que les attentats ont coûté la vie à 36 personnes. Pour les victimes et leurs familles et leurs proches, c’est trop tard, rien ne pourra être changé à leur situation.