Propreté publique: un reportage de la VRT confirme l’analyse du Vlaams Belang
La politique de propreté publique est défaillante à Bruxelles et c’est enfoncer une porte ouverte que de dire que c’est largement lié au caractère très multiculturel de certains quartiers de la capitale. Pour le personnel communal ou de Bruxelles Propreté, c’est comme passer la serpillière avec le robinet ouvert. L’Agence Régionale Bruxelles Propreté a récemment reçut un mauvais rapport d’audit. La lutte de pouvoir entre les socialistes et les écologistes empêche une restructuration majeure du système. Mais surtout, il faut bien constater que ces partis de la coalition, tous de gauche, refusent une approche coercitive de la malpropreté sur la voie publique et ce pour ne pas heurter leur électorat allochtone. Le Vlaams Belang pointe dans ce contexte les caractéristiques socioculturelles, multiculturelle, de ceux qui ne respectent pas les règles qui régissent la propreté publique à Bruxelles. Le Vlaams Belang plaide donc pour des amendes plus élevées et une augmentation des possibilités de se faire prendre grâce à des caméras de surveillance.
Les chiffres présentés dans l’émission sont hallucinants. Dans la commune de Schaerbeek, 19 tonnes de déchets illégaux sont collectées chaque jour. A Anderlecht c’est 18 tonnes par jour, et cela pour des communes d’environ 125.000 habitants. A Bruxelles-Ville, 2.500 tonnes de déchets illégaux sont collectées chaque année. Dans des communes plus riches comme Uccle avec 85.000 habitants, c’est à peine deux tonnes par jour. Le Vlaams Belang prône une approche impitoyable des pollueurs et une réforme de l’organisations et de la gestion des déchets. La grande différence entre les communes est particulièrement remarquable. Il apparaît très clairement que les plus grandes nuisances se concentrent dans les quartiers les plus multiculturels où il y a un manque de cohésion sociale et de contrôle.
Comment la Ville de Bruxelles et la Région répondent-elles à ce fléau endémique? Certainement pas en gérant mieux les services compétents et encore moins en s’attaquant résolument aux auteurs de ces incivilités. En faisant enlever par les services de collecte supplémentaires tous les déversements illégaux on donne l’impression que ces déversements sont entrés dans les mœurs et qu’il ne convient donc pas de changer de comportement. C’est la politique de l’acceptation du fait accompli, ce qui est inadmissible parce que cela ne fait qu’encourager ces comportements au lieu de les décourager. En synthèse, quiconque jette un sac de poubelle de façon illicite dans une commune flamande sera passible d’une amende alors que quiconque le fait à Anderlecht bénéficiera gratuitement d’un service de ramassage supplémentaire.
Pour le Vlaams Belang il faut changer le fusil d’épaule. Les moyens et le personnel disponibles doivent être mieux organisées, entre autres en suivant les recommandations du rapport d’audit de Bruxelles Propreté. La clé essentielle de la résolution de ce problème qui gangrène la Région bruxelloise consiste à repérer, identifier et punir sévèrement les auteurs de ces incivilités. Les amendes actuelles devraient être triplées et les possibilités d’être identifié devraient être augmentées par la présence de caméras et par des patrouilles à proximité des zones potentielles de déversage. Par ailleurs, il faut cesser de se voiler la face sur le contexte à la fois socioculturel et multiculturel de cette nuisance. Celle-ci doit évidemment être prise en compte. Nos règlementations en matière de propreté publique ne sont pas respectées au sein de nombreux groupes de populations et leur attitude est trop souvent asociale. Cette rupture avec le reste de la société devient insupportable à la fois pour les autochtones qui en paient les conséquences, mais aussi pour les riverains allochtones qui respectent les règles et qui souhaitent vivre dans un environnement assaini.
Le ministre Maron (Ecolo) n’est pas à la hauteur
Le ministre de l’Environnement Alain Maron (Ecolo) évoque dans l’émission les investissements prévus et défend son plan, mais ne nous faisons pas trop d’illusions. Ce qu’il faut, c’est en effet un nettoyage mieux organisé et plus rapide des points noirs et plus de poubelles et plus de parcs de recyclage, cela nous le disons depuis des décennies. Mais l’essentiel est que la population à l’origine de ces nuisances finisse, enfin, par respecter les réglementations et les lois du pays qui les accueillent et de la Région où ils vivent. Comme l’indiquent les riverains interrogés dans l’émission, le manque de sens civique et une forte dose d’égoïsme sont le problème majeur dans de nombreux cas et le drame c’est que le Ministre Maron n’ose pas identifier clairement la nature du problème pour des raisons idéologiques et électoralistes.
L’heure est à une approche locale, quartier par quartier, en tenant compte du contexte socioculturel, où les habitants doivent être sensibilisés à leurs devoirs. Il faut une politique de propreté réactive, préventive, mais certainement aussi répressive quand c’est nécessaire!