Proposition de loi visant à empêcher la censure sur les réseaux sociaux suite au blocage de Tom Van Grieken sur Twitter.

13 Avr 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang a présenté une proposition de loi qui veut empêcher les médias sociaux tels que Facebook et Twitter de supprimer au hasard des utilisateurs et des messages. Cette initiative fait suite au blocage de la page Twitter de Tom Van Grieken, le Président du Vlaams Belang. Seul ce qui est illégal selon nos lois peut être supprimé sur les réseaux sociaux et non pas seulement ce que ces entreprises commerciales n’aiment pas, comme c’est le cas aujourd’hui. Le parti souligne que les grandes entreprises technologiques comme Facebook ont ​​une position sur le marché si large, et même quasi monopolistique, qu’elles devraient être considérées comme des services publics. Ne rien faire maintenant, c’est compromettre notre liberté d’expression et donc permettre que notre démocratie soit détournée par des multinationales étrangères à court terme.

Aujourd’hui, les géants des médias sociaux jouent à la fois au juge et au bourreau sur le contenu que leurs utilisateurs partagent sur les différentes plateformes. Cela se produit souvent avec des règles propres, vagues et largement interprétables qui se placent au-dessus des diverses législations nationales. Ces dernières années, la modération des contenus est souvent arbitraire et nous sommes de plus en plus confrontés à une censure ouverte. Cela va de pratiques douteuses autour de la soi-disant vérification des faits au blocage des dissidents politiques. Nous avons pu en faire l’expérience lorsque le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a été arbitrairement bloqué sur Twitter. 

Pour le Vlaams Belang la liberté d’expression doit également être protégée sur Internet.

Punir et censurer les citoyens sur les plateformes numériques est une restriction des libertés civiles. Ces entreprises portent donc atteintes à nos droits et libertés fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression, qui sont garantis par la Constitution. En conséquence, des entreprises comme Facebook se substituent non seulement au législateur, mais elles se placent même au-dessus du législateur. Nous pensons donc que la liberté d’expression est ainsi placée sous la tutelle des géants des médias sociaux et qu’il s’agit d’une évolution particulièrement dangereuse avec des conséquences désastreuses pour notre démocratie.

Le Vlaams Belang a donc soumis une proposition de loi à la Chambre. Le parti souhaite créer un cadre juridique clair. Il ne peut pas être permis aux réseaux sociaux de censurer ou de bloquer si le contenu publié n’enfreint pas la loi belge. Ce n’est pas parce que telle ou telle opinion ne plaît pas aux géants de l’internet que cette opinion doit être interdite.

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