Prix-record des carburants: il faut baisser les accises

Le Vlaams Belang exige que les augmentations constantes des prix du diesel et de l’essence soient compensées par une réduction des droits d’accises. «En un an et demi, le prix du diésel à la pompe est passé de 1,26 euro à un record de 1,768 euro le litre», explique le député Wouter Vermeersch du Vlaams Belang. «Cela devient inacceptable et surtout inabordable. Cette situation peut certainement être corrigée, car seul un tiers de ce prix est constitué par le diesel lui-même.» 

«Les prix des produits pétroliers peuvent bien sûr fluctuer sur les marchés internationaux, mais le prix du diesel n’a pas augmenté depuis près d’un demi-siècle», précise Wouter Vermeersch. «Ce qui rend un plein si incroyablement cher aujourd’hui, ce sont les coûts de distribution, la TVA, les contributions énergétiques et les droits d’accises.» 

L’automobiliste est considérée comme une vache à lait. Ceux qui ont besoin impérativement de leur voiture pour vivre et travailler sont des victimes faciles de la rage taxatoire et ils sont des victimes expiatoires des obsessions des écologistes politiques.

Afin de rendre les voitures roulant au diesel, considérées comme polluantes, moins attractives, le gouvernement Michel avait décidé à l’époque d’augmenter significativement les accises sur ces voitures pour l’amener jusqu’au niveau de l’essence. Aujourd’hui, des chiffres records sont enregistrés tant pour le diesel que pour l’essence: là où un litre de diesel devra désormais être payé 1,768 euros, soit une augmentation de 4,3 cents, l’essence 95 augmente de son côté de 3,1 cents soit 1,7640 euros le litre et l’essence 98 à 3,6 centimes soit à 1,850 euros.

L’augmentation des prix du carburant affectera bien sûr principalement les personnes qui traversent déjà une période très difficile. C’est le même phénomène que l’augmentation de la facture d’électricité et de gaz, qui se compose également en grande partie de taxes et de droits d’accise.