Pratiquement pas de contrôles des trafics d’animaux et de plantes
En Belgique, pratiquement aucun contrôle n’est effectué en ce qui concerne le commerce illégal d’animaux et de plantes, c’est ce qui ressort des chiffres demandés par la Cheffe de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre Barbara Pas (Vlaams Belang). Seuls 115 PV ont été émis en 2019. Et dans la Région de Bruxelles-Capitale, il y a eu à peine 9 PV de dressé durant la même période. Barbara Pas plaide pour une politique plus proactive et plus volontariste.
Les chiffres recueillis par Barbara Pas indiquent que 304 dossiers ont été ouverts en 2019 concernant le commerce illicite d’animaux et de plantes: 164 en Flandre, 116 en Wallonie et à peine 24 à Bruxelles. 115 rapports d’infractions ont été rédigés: 55 en Flandre, 51 en Wallonie et 9 à Bruxelles.
La sous-représentation de Bruxelles dans les chiffres de la coercition de ces faits pourtant graves est préoccupante, le commerce illicite de produits végétaux et animaux est pourtant particulièrement important dans certains quartiers de Bruxelles. Le fait que la Belgique soit une plaque tournante du commerce illégal d’espèces menacées d’extinction a été démontré par une étude de TRAFFIC, une ONG indépendante qui cartographie le commerce des animaux et des plantes menacés d’extinction tels que les plantes médicinales, l’ivoire, les hippocampes et les reptiles. Les chiffres obtenus par Barbara Pas montrent également que 49 animaux empaillés et divers spécimens d’animaux morts (squelettes, crânes …) ont été saisis en 2019, ainsi que 229 pièces d’ivoire.
Le Vlaams Belang préconise donc de donner à la lutte contre le commerce illicite des espèces menacées une priorité plus élevée dans l’agenda politique en raison de son impact majeur sur la biodiversité et des liens que ces activités possèdent avec la criminalité internationale. La police, la justice, les douanes, les services de l’environnement, les services fiscaux et de la protection alimentaire doivent s’unir pour lutter contre ce commerce illégal et amoral.