Pourquoi les Wallons doivent soutenir le Vlaams Belang ?

06 Juin 2023 | Nouvelles

Les Wallons… soutenir le Vlaams Belang? Quelle drôle d’idée! Pas si «drôle» que ça en vérité. D’abord, il faut remettre les horloges à l’heure. Les médias et les politiciens francophones répètent sans cesse que le Vlaams Belang n’aime pas les francophones. Cette accusation gratuite, et somme toute diffamatoire, leur permet d’éviter tout débat de fond sur certaines questions qu’ils trouvent délicates, comme l’avenir institutionnel du pays ou les transferts financiers Nord-Sud par exemple. Le Vlaams Belang déteste cordialement le binôme politico-médiatique wallon, cela oui, et de façon totalement revendiquée, mais en aucun cas le peuple wallon qui selon nous est pris en otage par la mafia politique du Sud du pays.

 

De quoi souffre la Wallonie aujourd’hui?

La Wallonie souffre d’abord et avant tout de ses représentants politiques. Il est sans doute inutile de rappeler la litanie interminable des scandales de corruption et d’enrichissements divers qui les mettent en cause, la pantalonnade récente des dépenses pharaoniques en mobilier pour le Parlement wallon en est un exemple renversant. Et cela dans une des régions d’Europe les plus pauvres. Quel cynisme. Ce système mafieux (il n’y a pas d’autre qualificatif possible) ne veut pas s’autodétruire, bien au contraire. Il n’y a pas de renouvellement salutaire des cadres dans les partis politiques wallons parce que pour se faire élire il faut être adoubé par la vieille garde qui ne choisit que ceux qui au minimum ne feront pas de vagues, au mieux participeront volontiers au pillage du cadavre économique qu’est la Wallonie.

Les Wallons ont le droit de savoir que les transferts de la Flandre vers la Wallonie atteignent actuellement un chiffre étourdissant situé entre 7,6 et 12 milliards d’euros par an. Si demain, après les élections du 9 juin 2024, le Vlaams Belang devient le plus grand parti de Flandre et du pays, comme les sondages semblent l’indiquer, et s’il forme une majorité pour gouverner la Flandre avec la N-VA, il est évident que la question de ces transferts vertigineux et les conditions de leur octroi sera mise sur la table. Il n’est pas absurde de penser que la solidarité Nord-Sud sera conditionnée à la mise en œuvre de réformes structurelles sur, notamment, la mise au travail des chômeurs et leur contrôle, sur le pillage de la sécurité sociale par la distribution d’allocations indues sans le moindre contrôle, et, etc, etc. Bref, si les Wallons et plus particulièrement les contribuables wallons veulent qu’enfin leur région sorte du marasme, ils ne peuvent que souhaiter la victoire du Vlaams Belang lors des prochaines élections régionales, fédérales et européennes du 9 juin 2024. CQFD! (PS)