Pourquoi les partis du système n’ont-ils pas été capable de solutionner les problèmes bruxellois?
Parce que Bruxelles est une mille-feuilles socioéconomique et socio ethnique où les communautés et les catégories socio-professionnelles s’entrecroisent et que chaque parti politique a fait le choix de s’adresser à une ou plusieurs couches du mille-feuilles en perdant totalement de vue l’intérêt général. (1) Cette dérive alimente un clientélisme qui empêche toute initiative politiquement courageuse et donc forcément impopulaire pour l’une ou l’autre catégorie. La conséquence en est un statu quo généralisé.
Ensuite parce que certains choix des partis politiques ne sont dictés que par un souci électoral, allant même jusqu’à défendre des points de vue totalement opposés à leur propre corpus idéologique, comme sur la question du port du voile dans les administrations où le parti Ecolo, pourtant officiellement laïc et défenseur tout aussi officiel de la cause des femmes, s’est positionné en faveur du voile, symbole oppressif. Ainsi, d’échéance électorale à échéance électorale, le système se calcairise jusqu’à se paralyser complètement.
Enfin, parce que le monde politique qui domine Bruxelles appartient à un autre âge. Il existe un conservatisme de gauche qui s’illustre singulièrement dans le monde politique bruxellois. Aujourd’hui encore, on fait référence au «Siècle des Lumières» et à ses prophètes pour aborder les problèmes d’aujourd’hui, comme le déferlement des migrants, par exemple. D’utopies en rêvasseries tout ceci nous a entraîné où nous sommes, c’est à dire dans l’impasse.
Le Vlaams Belang est la seule alternative crédible
Le Vlaams Belang n’est pas insensible aux drames qui blessent le vaste monde, mais il ne rêve pas au-dessus de ses moyens. «Charité bien ordonnée commence par soi-même», voilà la seule base morale sur laquelle on peut construire une civilisation.
Le Vlaams Belang offre une réponse architecturée, chiffrée, immédiatement applicable et légale aux problèmes bruxellois.
La détermination d’un budget est le bras armé d’une politique. Les choix qui seront faits dans le cadre formel des finances publiques reflètent les choix idéologiques des partis qui votent ce budget.
Pour le Vlaams Belang, ces choix budgétaires reflètent sa pensée nationaliste fondamentale: nos gens d’abord!
Voilà sans aucun doute une raison essentielle pour que les Bruxellois francophones bravent les incantations des médias et des partis francophones pour porter leurs suffrages pour le Vlaams Belang.
Oui mais!…
Certains Bruxellois francophones diront… Oui mais! Parce qu’en effet, un certain nombre de Bruxellois restent sceptiques sur les intentions du Vlaams Belang pour Bruxelles. Personne ne peut leur en vouloir, les médias et le monde politique francophones présentent systématiquement une image tronquée du Vlaams Belang et de ses intentions.
Il faut aujourd’hui que chaque Bruxellois, flamand ou francophone, réfléchisse calmement à l’avenir de notre ville, qu’il pèse le pour et le contre.
Le Bruxellois francophone qui n’est pas sensible aux dangereuses utopies d’une gauche dominatrice à le choix entre trois possibilités:
Se soumettre sans broncher à la dictature du politiquement correct et donc du principe mortifère du «les autres d’abord» et il doit alors accepter une gestion catastrophique de la Région avec une charge fiscale insoutenable à la clef.
- Prendre la fuite et quitter Bruxelles, comme l’ont fait plus de 57.000 Bruxellois en 2019.
- Prendre son destin en main en optant pour une Flandre nationaliste qui tend une main fraternelle aux Bruxellois francophones.
Cela mérite en effet de prendre le temps de le réflexion.
- Il est utile ici de couper court à un préjugé habituellement diffusé à l’égard du Vlaams Belang selon lequel il serait le champion du communautarisme parce que le nationalisme serait par définition le repli sur soi voire l’expression politique parfaite de l’égoïsme. C’est évidemment absurde. Le nationalisme c’est d’abord l’amour inconditionnel de son pays et de son peuple, cela ne signifie en aucun cas l’indifférence ou la haine des autres peuples. C’est d’abord et avant tout une question de saine priorité.