Pourquoi les lois linguistiques doivent-elles être respectées à Bruxelles
Bruxelles est une Région bilingue où le néerlandais et le français ont les mêmes droits. Normalement ce devrait être ainsi. Malheureusement, dans la pratique, il en va tout autrement à tel point qu’on peut affirmer que les gouvernements bruxellois successifs ont complètement nié la loi.
Année après année, la loi linguistique a été vidée de sa substance. En 2017, c’est plus de 80% des engagements dans les communes et les CPAS bruxellois qui ne sont pas conformes aux lois linguistiques. Le néerlandophone bruxellois qui se retrouve dans un hôpital du réseau Iris a plus de chances d’être aidé en Arabe ou en Turc qu’en néerlandais. Ce que demande le Vlaams Belang n’est pas du tout irraisonnable. Nous demandons simplement l’application de la loi et que donc le néerlandais et le français reçoivent la place qui leur revient comme seules deux langues officielles dans la Région. C’est évidemment dans l’intérêt de nos deux communautés linguistiques. Nous constatons tous l’envahissement de la langue arabe dans l’espace public et la présence toujours plus importante de la langue anglaise dans les documents officiels.
Pour mettre fin au mépris des lois linguistiques, nous faisons des propositions très concrètes. Vu le refus manifestement incivique des partis du pouvoir de faire appliquer les lois linguistiques, nous proposons de transférer toutes les compétences y afférentes entre les mains du vice-gouverneur de Bruxelles. Le Français et le Néerlandais sont et doivent rester les seules langues officielles à Bruxelles. Les Bruxellois, unis contre le bradage culturel et économique de leur ville, doivent se tenir les coudes et doivent développer un respect et une confiance mutuels à toute épreuve. Le respect des lois, de toutes les lois et donc aussi des lois linguistiques, est sans aucun doute un ciment qui doit permettre aux deux communautés traditionnelles de la capitale d’affronter l’adversité avec confiance.