Pourquoi la légalisation du cannabis est une mauvaise idée
Selon le vice-Premier ministre Pierre-Yves Dermagne (PS), la légalisation du cannabis est une solution au problème de la drogue et de la sécurité dans nos villes. Voilà ce qui se passe quand on nomme des extra-terrestres à des postes ministériels. Pour la députée Marijke Dillen (Vlaams Belang): «La légalisation des drogues ne peut et ne mènera jamais à quelque chose de bon. Il ne se passe vraiment pas un jour sans que Dermagne et son parti ne diffusent l’une ou l’autre une idée folle pour faire de la surenchère par rapport au PTB dont ils sentent le souffle chaud dans leurs nuques électorales.
Dans une interview à De Morgen, le ministre PS Pierre-Yves Dermagne a plaidé pour la légalisation du cannabis. Selon lui, la répression ne fonctionne pas et une réforme radicale serait urgente. Le ministre PS considère la légalisation comme une question de bon sens et il fait référence aux pays voisins comme aux Pays-Bas, au Luxembourg et récemment en Allemagne, où elle existe. Dépénaliser n’a aucun sens. Pour ce faire il faudrait alors légaliser et organiser la culture et la vente du cannabis, ce qui est inimaginable. Selon le Ministre Dermagne, cela représenterait environ 660 millions de revenus par an pour l’Etat. Comme si la santé publique et la sécurité des citoyens pouvaient être mises en péril pour de l’argent. C’est indécent.
Il espère le soutien d’Open Vld, et notamment du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne pour faire passer sa proposition. Vincent Van Quickenborne dont on se rappellera qu’il s’était vanté de sa consommation de drogue et s’était même fait photographier en 1999 avec un joint dans la bouche. Voilà donc un allié bien choisi par Monsieur Dermagne. Le Vlaams Belang s’opposera avec toute son énergie pour empêcher cette funeste légalisation. Il est démontré que la consommation des drogues dites «douces» est souvent un tremplin vers l’usage de drogues «dures» ultérieurement et rappelons-nous combien la drogue est à l’origine de comportements criminels dans notre société décidément bien malade. Gardons cela toujours en mémoire lorsque ce sujet est abordé. Ici, comme ailleurs, le bon sens doit triompher et non pas les fanfreluches idéologiques de quelques hurluberlus allumés, fussent-ils ministres.