Plus d’argent pour les pays Africains sans obligation de reprendre leurs illégaux.
L’Union européenne investit plus de 150 milliards d’euros dans un partenariat Europe-Afrique. C’est ce qu’a confirmé le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) à l’issue du sixième sommet de l’Union européenne et africaine à Bruxelles. Cela fait partie d’un plan plus large de 300 milliards d’investissements dans le monde en développement. Pour Tom Vandendriessche, député européen du Vlaams Belang, il ne peut être question d’un soutien financier, sous quelque forme que ce soit, sans que les pays Africains ne prennent leurs responsabilités en matière de migration. Nous continuons à distribuer l’argent des contribuables européens dans les gouffres sans fond de l’Afrique, alors que ces pays ne coopèrent même pas au retour de leurs propres ressortissants venus illégalement en Europe.
Avec l’argent, l’Europe essaie maintenant d’offrir une « alternative attrayante » aux travaux d’infrastructure que la Chine développe sur le continent africain. L’argent doit provenir du budget européen des 27 États membres et du secteur privé. Différence frappante: là où le plan chinois consent des prêts, le plan européen contient principalement des subventions non remboursables pour lancer l’économie africaine. Une vision naïve, selon Tom Vandendriessche: «Les investissements doivent être rentables pour l’Europe, il ne peut être question de jouer à Saint-Nicolas».
De plus, des questions sérieuses se posent sur ces cadeaux financiers. En 2019, seuls 17 % des personnes ayant fait l’objet d’une décision de retour sont effectivement retournées dans leur pays d’origine. En 2020, ce n’était que 13 %. Le problème majeur reste que les accords de retour avec les pays tiers ne sont pas suffisamment exécutoires. Les pays tiers semblent faire peu d’efforts pour accueillir leurs propres ressortissants déboutés du droit d’asile chez nous ou plus simplement illégaux. Ce plan est donc l’occasion idéale de remettre ces accords sur la table des négociations. Les pays africains doivent prendre leurs responsabilités et reprendre leurs propres ressortissants venus illégalement en Europe. Il ne peut être question d’un soutien financier, sous quelque forme que ce soit, sans que cela soit à nouveau remis sur la table. En cas de manque de coopération, nous devons évidemment fermer le robinet.