Pas de pitié pour les jeunes immigrés qui attaquent la police
Le Vlaams Belang plaide pour des contrôles plus nombreux et plus stricts dans les zones à problèmes de Bruxelles à la suite d’images vidéo apparues sur les réseaux sociaux montrant comment de jeunes immigrés attaquent une voiture de police à Saint-Gilles. Un policier a été blessé. «En ce qui me concerne, les policiers peuvent riposter avec la main lourde», réagit le député et président de la Commission des Affaires intérieures Ortwin Depoortere du Vlaams Belang.
La police de la zone Bruxelles-Sud confirme que ses agents ont été agressés par plusieurs jeunes après avoir effectué des contrôles à l’encontre des dealers de rue à Saint-Gilles. Des images de surveillance montrent comment deux agents courent vers leur voiture, suivis de jeunes immigrants qui commencent à donner des coups de pied et à marteler la voiture. Ils tentent également de casser les vitres, mais heureusement les agents parviennent à s’échapper. Un agent est en incapacité et la voiture de police a été fortement endommagée. L’incident est le énième consécutif, selon le chef de la police Jurgen De Landsheer de la zone de police Bruxelles-Sud. Il voit la violence des jeunes comme une réaction aux actions policières contre le trafic de rue ces dernières semaines.
Il y a eu des violences régulières contre la police à Saint-Gilles ces derniers temps, dont une tentative d’incendie criminel contre le commissariat le 7 juillet. Un autre commissariat de la zone a été incendié. C’est pourquoi il faut soutenir la police bruxelloise dans son approche stricte de ces jeunes criminels de la drogue. Les récentes actions policières ont quant à elles abouties à trois arrestations judiciaires et deux arrestations administratives. Deux dealers ont également été arrêtés.
Le Vlaams Belang soutient l’approche dure de la police, mais appelle en même temps à des actions antidrogues fréquentes et à des contrôles d’identité ciblés dans les zones à problémes. Ces incidents prouvent pour la énième fois qu’une «approche douce» ne fonctionne pas. Les criminels doivent sentir que la rigolade est terminée et que désormais une guerre sans pitié leur est déclarée. C’est pourquoi le gouvernement fédéral doit soutenir les services de police bruxellois dans leur approche répressive et ils doivent investir dans des contrôles de police périodiques, y compris des contrôles d’identité. De plus, davantage d’hommes doivent être mis à disposition de la réserve de la police fédérale afin de reprendre le dessus sur le terrain. Si on ne réagit pas immédiatement, cette guerre sera perdue et ce sera un nouveau recul de l’Etat de droit. Les premières victimes, ce sont, une fois de plus, les honnêtes Bruxellois qui doivent vivre dans un tel environnement.