Pas de liberté pour les auteurs d’actes de violence extrême
Le Vlaams Belang estime totalement inacceptable qu’un auteur de violences extrêmes puisse se promener tranquillement sans être dérangé après ses méfaits et ne soit même pas placé en détention provisoire. Que s’est-il passé? Voici l’histoire: à Tirlemont, après avoir appris que son contrat ne serait pas prolongé, un homme a infligé des blessures très graves et permanentes à deux collègues et à un contremaître.
Une arcade sourcilière cassée, une fracture de la mâchoire et une fracture du crâne potentiellement mortelle, telles sont les blessures gravissimes que l’employé mécontent a infligées à son entourage professionnel sur son lieu de travail. Une des victimes de cette explosion de violence était dans un si mauvais état qu’elle a non seulement dû subir une trépanation, mais on a dû soulager la pression sur son cerveau pour lui sauver la vie en retirant son os frontal. Il est totalement incompréhensible que l’auteur de ces faits d’une brutalité et d’une barbarie exceptionnelles n’ait pas été envoyé en prison immédiatement par le juge d’instruction. Quel crime faut-il alors commettre pour que quelqu’un soit placé en détention provisoire?
Ce laxisme de la justice envers les auteurs de violences est préjudiciable à la sécurité publique, c’est une évidence.
Alors que les victimes attendent plusieurs opérations délicates et des mois de convalescence, l’agresseur est tout bonnement laissé tranquille. C’est sans doute un nouvel exemple de la Justice «raffermie» promise par le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld). Les victimes sont abandonnées à leur triste sort pour la énième fois. On ne peut pas imaginer ce que ces pauvres gens doivent penser en ce moment devant une autorité qui laisse en liberté leur agresseur. Comment ces personnes pourraient-elles encore avoir la moindre confiance en la justice de leur pays et les institutions en général? Poser la question c’est y répondre.
Le Ministre Van Quickenborne évoque régulièrement la nécessité de sanctions sévères, mais en pratique elles sont totalement inexistantes, c’est même l’exacte contraire qui prévaut. En raison de la surpopulation carcérale, il y a peu de chances que l’agresseur en question voie un jour l’intérieur d’une cellule, même après une condamnation définitive. C’est un signal désastreux pour tous les individus violents et autres psychopathes. Cette impunité doit cesser immédiatement. Pas de pitié pour les barbares.