Parlement flamand: la proposition du Vlaams Belang d’augmenter les peines pour la maltraitance animale est rejetée!
Le Vlaams Belang regrette que sa proposition de décret visant à alourdir les peines pour les actes de maltraitance animale ait été rejetée par la Commission du Bien-être Animal. Pourtant, il existe une volonté générale au sein de la population pour s’attaquer à la souffrance animale en Flandre. Les partis de la majorité font tout pour donner l’impression qu’ils considèrent la maltraitance animale comme une priorité, mais lorsqu’il s’agit de passer aux actes en alourdissant les peines, il n’y a plus personne! «Au lieu d’accepter notre proposition et donc de s’attaquer réellement aux bourreaux et à la souffrance animale, les amis des animaux reçoivent ici un coup de poing dans la figure», déclare Els Sterckx du Vlaams Belang.
Dans les cas graves de cruauté envers les animaux, le juge d’instruction n’a actuellement pas la possibilité de procéder à des arrestations, car la sanction maximale prévue par la loi est trop faible pour ce faire. La peine maximale est actuellement de 6 mois, tant qu’il n’y a pas de récidive. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Vlaams Belang a soumis cette proposition de décret pour augmenter considérablement les sanctions en cas de maltraitance animale. Les peines prévues en Flandre sont toujours insuffisantes, contrairement à la Wallonie et à Bruxelles, où les peines ont déjà été considérablement alourdies ces dernières années.
Le Vlaams Belang veut faire passer la peine pour maltraitance animale de 6 mois de prison à 3 ans.
Grâce à cette adaptation des peines, un juge d’instruction aurait la possibilité d’arrêter les personnes qui commettent des délits liés au bien-être des animaux, ce qui n’est absolument pas possible actuellement. Le Vlaams Belang souhaite également augmenter considérablement les amendes maximales et les sanctions pour les autres délits contre le bien-être animal. Les mesures actuelles des sanctions, trop laxistes, heurtent la sensibilité de la population. Une population qui veut, à juste titre, qu’on accorde beaucoup plus d’attention au bien-être animal dans notre société. Il appartient au pouvoir judiciaire d’appréhender comment il applique la loi, mais nous voulons lui donner les moyens de le faire correctement.
Le Vlaams Belang regrette donc le rejet de sa proposition par les autres partis. Ceci démontre, s’il le fallait encore, qu’il est grand temps que le Vlaams Belang accède aux manettes politiques en Flandre et à Bruxelles.