Parlement bruxellois: l’inanité des «recommandations» concernant les relations police-citoyens
Le Vlaams Belang est arrivé à la conclusion que ces « recommandations» ne vont rien changer sur le terrain après les débats et le vote qui a suivi au sein de la Commission de l’Intérieur du Parlement bruxellois. Ce vote ponctuait une série d’auditions d’experts spécialisés dans ces questions.
Ce sont les partis socialistes de la coalition gouvernementale bruxelloise qui avaient pris l’initiative de ces auditions suite à la colère des syndicats policiers en réaction aux critiques constantes que la gauche formule à l’égard des forces de police. Les récents événements violents contre la police ont incité à examiner plus en profondeur certains phénomènes.
«Cette piètre mise en scène est du très mauvais théâtre politique »
Les partis de gauche ont essentiellement vu trop de contrôles de police et veulent un ton et une approche différents lors de ces contrôles tandis que la police a surtout constaté un manque total de respect pour la police et pour les lois et les règles en général. Il en est ressorti une position commune sur l’utilisation de bodycams et sur la mise en place de plus de policiers de quartier. Mais la teneur générale de la résolution reste néanmoins un appel à plus de retenue de la part de la police, surtout lors des contrôles d’identité.
Le Vlaams Belang dénonce ce texte: «L’ensemble de ce texte ignore la réalité et ne changera rien sur le terrain», déclare Dominiek Lootens, Chef de Groupe du Vlaams Belang. «Bien sûr, il faut accorder plus d’attention aux quartiers et à certaines procédures, mais des problèmes majeurs, comme le manque de respect et le sentiment d’impunité, restent ignorés.»
«Tant que certains partis politiques continuent à diffamer la police et à porter des soupçons infondés sur les policiers et que les tribunaux ne poursuivent pas systématiquement les auteurs de violences à l’égard de nos forces de l’ordre, cette violence perdurera et elle s’amplifiera. Et si les agressions contre les policiers se poursuivent, il est inutiles d’imaginer une plus grande compréhension des agressé pour leurs agresseurs» ajoute le sénateur Bob De Brabandere.
