Parlement Bruxellois: Dominiek Lootens sur le financement de l’islam à Bruxelles
Ci-dessous vous trouvez la retranscription intégrale de l’intervention du Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, Dominiek Lootens, prononcée ce vendredi 26 novembre 2021 sur la question du financement de l’islam à Bruxelles.
«Monsieur le Président, Monsieur le ministre, chers collègues,
Le règlement actuel sur la gestion financière et matérielle des communautés religieuses locales a soulevé de nombreuses questions lors de la discussion en commission.
Des questions ont été habilement ignorées ou contournées par le gouvernement. La Région bruxelloise s’est bâtie au fil des années une solide réputation dans la négation des problèmes, le transfert de responsabilités et surtout dans la résolution de problèmes qui n’existent pas.
J’ai déjà évoqué en commission l’émission Pano de la VRT qui a mis récemment le doigt sur la plaie.
La manière dont les communautés confessionnelles islamiques sont financées, contrôlées et dirigées par des gouvernements étrangers ayant des intérêts opposés à notre société est un problème majeur.
En ce moment, d’importants procès se déroulent liés aux attentats islamistes d’il y a quelques années avec une résonance médiatique remarquablement faible. Ces attaques islamistes pouvaient être planifiées, et menées à bien, à mon avis, qu’avec le soutien actif de groupes et d’individus islamistes situés dans une partie de la société bruxelloise. Elles pouvaient se préparer dans un climat bruxellois où les Frères Musulmans tiennent en main les communautés musulmanes de notre Région.
En attendant, on n’en est pas devenu plus attentif puisqu’on fait tout pour ignorer cette «Brussels connection» en la balayant sous le tapis. Mais à l’étranger, on parle ouvertement du foyer islamiste qu’est Bruxelles, où les mosquées et les imams radicaux ne sont pas inquiétés pour diffuser leur message de haine et d’assujettissement des infidèles.
Oui, à Bruxelles on ne tire pas les leçons qui s’imposent. De plus, l’islamisme tient de plus en plus le débat politique bruxellois sous son emprise. La question du foulard à la STIB et le refus répété du gouvernement d’éradiquer enfin la honte de l’abattage sans étourdissement en témoignent. Des gouvernements étrangers et des organisations hostiles contrôlent toujours les communautés confessionnelles islamiques et ont créé ici un climat de radicalisme, d’obscurantisme et d’islamisme qui est également lié à la mafia de la drogue.
Peut-être est-ce le raisonnement de certains d’entre vous que garder le silence et injecter toujours plus d’argent serait de nature à mettre le problème sous contrôle? Vous savez, «voir, entendre et se taire» pendant que les éléments extrémistes n’ont à s’inquiéter de rien et que le cancer islamiste continue de proliférer. Pendant ce temps, les musulmans qui ont de bonnes intentions et qui veulent s’extraire de la mainmise de l’étranger et qui veulent s’arracher à un mode de pensée arriéré subissent des pressions. Je vous assure, Monsieur le ministre, que ce sont des témoignages que je reçois de la part de nombreux musulmans Bruxellois de bonne volonté.
Au lieu d’essayer de renforcer les tendances positives, on laisse aller les choses sans tenir compte de ce que les chercheurs peuvent nous dire.
Une étude de 2015 du Centre des Sciences Sociales, qui a étudié les opinions des musulmans dans notre pays indique que la moitié des musulmans de ce pays sont des fondamentalistes. Ces fondamentalistes de l’islam croient que les musulmans doivent se conformer à la charia dans leur vie et que l’islam a même préséance sur nos lois civiles. Quiconque pense et agit ainsi se place en dehors de notre société.
Un rapport de l’OCAD de février 2017 était clair: le financement occulte venu de l’étranger conduit à une montée du salafisme. Le rapport indique que même les mosquées autrefois considérées comme «modérées» sont devenues des pourvoyeurs d’extrémisme islamiste. La Turquie est également impliquée dans ce dossier. Selon la Sûreté de l’Etat, Diyanet est un instrument du régime turc et une extension du parti fondamentaliste AK d’Erdogan. Nous voyons les mêmes tendances dans les autres écoles de pensée de l’islam.
Mais le Ministre-président l’a dit clairement. «Non au contrôle de l’ingérence étrangère. Nous n’interférons pas avec cela. On va juste distribuer des chèques en blanc, voir si la comptabilité est en règle et s’il y a des problèmes, le gouvernement fédéral devra intervenir!».
Au sujet des contrôles comptables… Nous savons tous, monsieur le ministre, ce que la Cour des comptes pense de la qualité comptable de l’autorité bruxelloise. Il ne faut donc pas attendre grand-chose d’un éventuel suivi comptable.
Par conséquent, ce projet d’ordonnance organique est une chance manquée. Une occasion manquée de séparer enfin le bon grain de l’ivraie et de soutenir les forces positives.
La solution proposée est donc un chèque en blanc pour cette partie d’une communauté confessionnelle qui est hostile à notre culture et à notre civilisation et qui est inspirée et dirigée de l’étranger. Quiconque nie cela est naïf ou de mauvaise volonté.
De plus, cela complique inutilement la vie des autres communautés confessionnelles. Heureusement, on ne va pas aussi loin que le gouvernement flamand, qui pensait devoir résoudre les problèmes d’une partie d’une communauté religieuse en imposant à toutes les communautés religieuses un système de contrôle inouï. Non, cette erreur n’a pas été commise ici. Mais les demandes de consultation de certains ont été habilement ignorées.
Bref, ce projet n’est pas une amélioration de la situation existante. Il donne carte blanche aux fondamentalistes islamiques et aux puissances étrangères pour miner davantage encore notre société et accélérer le processus d’islamisation dans notre ville et dans notre pays.
Le Vlaams Belang ne veut pas que la liberté religieuse soit affectée, mais bien que l’islam ne soit plus facilité et subventionné par le gouvernement. Le Vlaams Belang veut donc la fin du subventionnement des mosquées, la fin du salaire des imams et la fin de l’enseignement islamique dans l’enseignement officiel. Comme c’est déjà le cas dans d’autres pays, comme l’Autriche par exemple. Les financements étrangers devraient également être interdits.
Les religions doivent être autofinancées, si nécessaire au moyen d’un système fiscal approprié. Pour les bâtiments religieux historiques, il doit persister un arrangement inspiré par l’esprit du concordat existant.
La législation actuelle fait preuve d’une frivolité sans précédent et ne peut donc pas compter sur notre soutien».