Pacte migratoire: une catastrophe!
Un certain nombre d’Etats membres de l’Union européenne ont conclu un accord sur un pacte migratoire au Luxembourg. Le Vlaams Belang condamne fermement l’accord par la voix de son Président Tom Van Grieken: «Cet accord ne fait que promouvoir la migration légale et ne réduit en rien la migration illégale. Ils veulent en réalité transformer la migration illégale en migration légale. La volonté politique de freiner la migration vers l’Europe manque complètement. Les Flamands et les Européens en général veulent MOINS et non pas PLUS de migration».
Pour le Vlaams Belang, la répartition géographique obligatoire des demandeurs d’asile est inacceptable. «Ce n’est rien de moins qu’une érosion de la souveraineté des Etats membres et une simple lutte contre les symptômes. La Commission européenne prétend invariablement que nous avons besoin de plus de migrations et elle veut donc un contrôle total sur les flux migratoires. Les pays souverains sont obligés d’accepter les demandeurs d’asile avec cet accord. Ceux qui refusent sont même passibles d’une amende de 20.000 euros par demandeur d’asile» refusé a déclaré le Président Van Grieken, qui rejoint totalement l’analyse des pays qui rejettent l’accord, comme la Pologne et la Hongrie.
Pour le Vlaams Belang, le fait que l’accord stipule qu’il y aurait désormais des «contrôles rapides» aux frontières extérieures n’est que pure rhétorique. «Cela a déjà été tenté par le passé en Grèce, entre autres. Avec le résultat connu et ses conséquences. C’est d’autant moins crédible quand on sait qu’une procédure d’asile en Belgique, où le système d’asile est très développé, s’éternise en moyenne pendant 455 jours. Nous nous méfions également beaucoup de l’annonce selon laquelle les immigrés illégaux qui ne remplissent pas les conditions pour l’asile seraient immédiatement renvoyés dans leur pays d’origine. Depuis de nombreuses années maintenant, l’UE est responsable de la politique de retour des demandeurs déboutés, avec le résultat pratique que même pas un quart n’est réellement rapatrié» explique Tom Van Grieken. Le Vlaams Belang évoque également les sanctions européennes prévues en matière de délivrance de visas contre les ressortissants des pays réticents à l’accueil de leurs citoyens déboutés du droit d’asile, qui ne sont restées en grande partie qu’un effet d’annonce.
Le problème fondamental reste que ce pacte n’offre pas de solution pour freiner le flux constant de l’immigration illégale vers l’Europe et qu’il se focalise sur des voies de migration légales. Ils veulent tout simplement transformer la migration illégale en migration légale sans tenir compte du signal fort que les électeurs européens adressent aux establishments de la plupart des Etats membres. Le Vlaams Belang réitère son appel à créer et à prévoir les moyens nécessaires à l’établissement, le plus rapidement possible, d’une « Forteresse Europe » pour lutter efficacement et durablement contre les migrations. Nous devons protéger physiquement nos frontières, légaliser les refoulements (pushbacks) et veiller à ce que ceux qui entrent illégalement en Europe perdent définitivement leur droit d’asile. Il est plus que temps que les élites européennes comprennent, enfin, que les Européens veulent moins d’immigration et non le contraire. Sur quelle planète vivent-elles?