Non à une Agence européenne d’asile, oui à une Agence pour la remigration
Un débat sur la création d’une nouvelle Agence européenne pour l’asile était à l’ordre du jour du Parlement européen ces jours-ci. Cela fait partie du nouveau pacte migratoire de l’UE proposé en septembre 2020. Cette nouvelle agence, qui remplace l’EASO actuelle, devrait garantir un meilleur alignement des procédures nationales. Cela lui donnera des pouvoirs de surveillance plus forts. Un pont trop loin pour Tom Vandendriessche, membre du Parlement européen pour le Vlaams Belang: «Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle Agence européenne pour les demandeurs d’asile, mais bien d’une agence pour la remigration. De cette façon, l’Union européenne pourrait enfin prouver son utilité.
Les négociateurs du Conseil et du Parlement européen sont parvenus à un accord en juin sur la création d’une Agence européenne pour les demandeurs d’asile. L’ancien Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO) sera remplacé et la nouvelle institution sera dotée d’un mandat renforcé. Elle pourra ainsi effectuer des contrôles périodiques sur les procédures d’asile des États membres et veiller à la légalité de l’application de la législation européenne en matière d’asile. Ce faisant, l’Union européenne aspire à une harmonisation complète de la politique d’asile.
Depuis 2015, 5 millions de demandeurs d’asile, pour la plupart des hommes célibataires, sont venus en Europe, dont 60 % se sont avérés être des migrants économiques qui veulent abuser le droit d’asile. La majorité d’entre eux refuse de quitter le territoire après une décision négative. En 2020, seuls 18% des demandeurs d’asile déboutés sont partis, une tendance qui se poursuit depuis 2015. A cause de l’Union européenne, nous n’avons plus de défense contre cette invasion migratoire. Et maintenant, ils veulent nommer encore plus de bureaucrates non élus pour ouvrir davantage nos frontières sans nous demander notre avis.