Même une prise d’otages de policiers reste impunie à Bruxelles!

28 Sep 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang ne s’étonne pas de la prise en otage de deux policiers par une trentaine de «jeunes» dans la rue de la Querelle à Bruxelles. «De tels incidents contre la police sont devenus quotidiens dans notre capitale» constate le député fédéral du Vlaams Belang Ortwin Depoortere. La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) reste étrangement passive alors qu’elle doit agir sans délai. Elle ne peut pas continuer à attendre que finalement cet attentisme se solde par la mort d’un ou plusieurs policiers.

Les officiers de police ont été encerclés et retenus par les «jeunes» qui leur ont crié qu’ils n’avaient rien à faire dans le quartier et que la ville leur appartenait. «Et qui peut les contredire?» se demande Ortwin Depoortere. Dans une ville où les violences contre la police sont quotidiennes et restent pratiquement impunies, qu’il s’agisse de fracasser un crâne avec un cric de voiture ou de prendre des «flics» en otage, on se demande en effet qui est le maître de la rue à Bruxelles. 

Dans une ville où les violences contre la police sont quotidiennes et restent pratiquement impunies, qu’il s’agisse de fracasser un crâne avec un cric de voiture ou de prendre des «flics» en otage, on se demande en effet qui est le maître de la rue à Bruxelles.

Ortwin Depoortere

Député Fédéral, Vlaams Belang

Le mot «querelle» signifie se disputer ou se chamailler, mais ce qui s’est passé vendredi soir dans la rue de la Querelle est allé bien plus loin que cela. Cela impliquait des violences, des privations de liberté et des menaces. L’article 347bis du Code pénal punit la prise d’otages d’un emprisonnement de vingt ans à trente ans. Logique pour un tel crime, puis former un gang est une circonstance aggravante. Mais, dans le Bruxelles du bourgmestre Philippe Close (PS), une telle prise d’otages reste tout simplement impunie, du moins si elle est commise par des jeunes issus de «groupes difficiles à atteindre».

Après l’un des précédents cas de violence contre la police bruxelloise, la ministre Verlinden avait plaidé en faveur d’un dépôt de plainte et de constitution de partie civile systématique dans des cas d’une telle gravite. Malheureusement, rien de concret n’a été réalisé à cet égard. Même après ce cas de violence inacceptable. Seule une approche ferme et déterminée peut endiguer l’épidémie des violences contre la police. C’est le positon inébranlable du Vlaams Belang.