Massacre des Sud-Africains blancs
Samedi dernier, le leader de l’EFF (Parti «Economic Freedom Fighters» pan-africain, d’extrême gauche, marxiste-léniniste), Julius Malema, a appelé dans un stade de Johannesburg au massacre des Sud-Africains blancs. Le Vlaams Belang veut interpeller la ministre des Affaires étrangères, Madame Hadja Lahbib (MR), sur la question de savoir si cet événement nauséabond peut avoir un impact sur la coopération au développement avec l’Afrique du Sud. Annick Ponthier, députée fédérale du Vlaams Belang, considère que comme l’appel au meurtre n’a pas encore été condamné par le gouvernement de l’Afrique du Sud, la question mérite d’être posée. Par ailleurs, on ne peut qu’être frappé par le silence assourdissant des médias sur cette déclaration qui doit sans doute déranger les journalistes dont nous savons qu’ils sont très majoritairement de gauche et d’extrême gauche, comme une étude récente l’a clairement démontré.
Malema a commencé son meeting en chantant la chanson controversée «Tuez le fermier, tuez le fermier». Le décor est planté. La chanson incite de façon explicite à tuer les fermiers, qui sont les descendants des colons hollandais. Ce chef-d’œuvre musical et littéraire africain a été chanté et dansé par les 90.000 membres de l’EFF présents. C’est un fait, depuis l’abolition du régime d’apartheid, des raids hebdomadaires sont organisés pour liquider les fermiers blancs et leurs familles et bien sûr piller leurs biens.
Le fanatique sanguinaire Malema n’en est pas à ses débuts de poète puisqu’en 2018 il appelait à chasser l’homme blanc, dans le sens de faire la chasse s’entend, et qu’il faut «trancher la gorge de la blancheur». Après la mort de l’ancien président communiste zimbabwéen Robert Mugabe, Malema a tweeté que la seule personne blanche en qui vous pouvez avoir confiance est un homme blanc mort.
Le Vlaams Belang critique le silence coupable de la gauche et des médias de ce pays face à ces messages en provenance d’Afrique du Sud. Rappelons que la Cour suprême sud-africaine soutient qu’appeler à tuer des Blancs n’est pas du racisme et que les Blancs ne peuvent être que des auteurs et non des victimes du racisme. Imaginons un seul instant que l’un ou l’autre responsable politique d’une formation européenne, devenu fou, se mettrait à scander: «tuez les noirs, tuez les nègres»? Gageons que les médias, unanimes, et à raison, se lèveraient pour condamner de tels propos et pour demander (exiger!) des sanctions d’une sévérité exemplaire). Dans ce cas-ci, on appelle à tuer des blancs, et la réaction est… zéro!
Les médias et la gauche de ce pays peuvent détourner le regard autant qu’ils le souhaitent, la réalité tragique est que la communauté blanche d’Afrique du Sud traverse des moments terribles. Annick Ponthier attend avec curiosité la réponse de la Ministre à ses questions à ce sujet. Entre-temps, le patron de X, Elon Musk, né en Afrique du Sud, a déjà lancé un appel au président Ramaphosa pour qu’il agisse. Hélas, en Afrique du Sud les personnes au pouvoir ne feront rien contre Malema. Il est un fait politique en Afrique du Sud que l’ANC (du président Ramaphosa) et l’EFF (de Malema) sont les deux branches du même arbre communiste. L’ANC, c’est la branche corrompue, et l’EFF c’est la branche violente.