Marre de la saleté? Osons dire stop!

19 Août 2021 | Nouvelles

Les déversements illicites et la dégradation de l’espace public sont une réalité à laquelle les Bruxellois sont confrontés au quotidien. Chaque jour, Bruxelles-propreté reçoit plus de 50 signalements de déversements illégaux en Région de Bruxelles-Capitale. Uniquement sur le territoire de Bruxelles-Ville, les services de la ville collectent chaque jour 7 tonnes de déchets déversés illégalement. Pour toute la Région bruxelloise, c’est 100 tonnes ou 100.000 kg de déchets illégaux chaque semaine!

Ce sont des chiffres hallucinants qui démontrent la situation désastreuse où la Région bruxelloise se trouve en matière de gestion de la propreté publique. Le comportement asocial de certains individus et le «je-m’en-foutisme» chronique qui les caractérisent pose un problème non seulement de propreté publique mais aussi de l’érosion de l’autorité publique. Une fois de plus, la question qui se pose ici est celle de l’impunité qui encourage la perpétuation des délits. Comme toujours, la situation est préjudiciable pour ceux qui font l’effort de garder leur environnement propre. Les honnêtes citoyens paient donc deux fois le prix de l’impuissance publique: une fois pour le traitement de leurs propres déchets et une fois pour le traitement des déversages illégaux.

 

La réalité est qu’il n’y a presque pas de répression

 La réalité est qu’il n’y a presque pas de répression. En 2019, par exemple, seules 27 décharges illégales ont été prises en flagrant délit, ce qui donne un très mauvais signal à ceux qui se comportent de manière asociale à Bruxelles.

Ça ne peut pas continuer comme ça! Bruxelles est fière de son statut de capitale de l’Europe, mais en même temps elle détient le triste record d’être la ville la plus sale du pays. Malgré l’arrivée d’un gouvernement Ecolo-Vert en 2019 à Bruxelles, peu de progrès ont été réalisés. Le Vlaams Belang est le seul parti qui ose nommer les choses telles qu’elles sont et qui formule des propositions sérieuses qui peuvent être mises en œuvre immédiatement.

 

Le problème

Les Bruxellois sont tenus de trier leurs déchets, de mettre les sacs-poubelles dans la rue à temps et d’acheminer les déchets excédentaires au parc à conteneurs. Mais en aucun cas le Bruxellois n’y est encouragé. Il n’y a que quelques parcs à conteneurs dans la Région et ceux-ci ne sont ouverts qu’à des horaires très limités. De plus, ils sont difficiles à atteindre et ils sont payants.

Dans les quartiers multiculturels, les habitants choisissent souvent la solution la plus simple, c’est-à-dire déposer leurs déchets et encombrants dans la rue, où et quand bon leur semble. Un tel comportement asocial n’a pas sa place dans la capitale de l’Europe, ni ailleurs. Pratiquement aucun de ces individus n’est poursuivis, et à chaque fois le citoyen correct paie des impôts supplémentaires pour remédier à leurs comportements scandaleux. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser.

Malheureusement, le ramassage à domicile n’est guère mieux. Cela se produit le matin et le soir pendant les heures de pointe, entraînant une congestion de la circulation. Dans les quartiers moins urbanisés, les sacs-poubelles sont la proie des animaux sauvages qui les déchirent ce qui n’offre pas un spectacle bien attrayant pour une ville comme Bruxelles.

La propreté doit être une priorité politique absolue. Tant les 19 communes que la Région organisent la gestion des déchets, ce qui suscite un déficit de coordination et même une franche cacophonie dont le citoyen est la dupe. Il est grand temps de changer cela. Les Bruxellois ne veulent rien de plus que vivre dans une ville propre, ce n’est, nous semble-t-il, pas trop demander!

 

Nos propositions

Pour une ville qui se présente comme une capitale européenne, Bruxelles offre souvent un aspect sale. Le Vlaams Belang veut faire de Bruxelles une ville exemplaire en matière de propreté publique. C’est pourquoi nous proposons:

  1. La mise en place de parcs à conteneurs plus nombreux et de meilleure qualité dont les horaires d’ouverture sont adaptés au travailleur bruxellois. Plus de parcs à conteneurs qui acceptent plus de types de déchets et qui sont ouverts 6 jours sur 7.
  2. Détecter activement et sanctionner les décharges illégales, si nécessaire avec une surveillance caméra.
  3. Rendre les parcs à conteneurs gratuits pour les Bruxellois. Tout le monde devrait pouvoir trier et recycler, y compris les moins fortunés.
  4. Organiser la collecte des ordures le soir, en dehors des heures de pointe, afin que les sacs à ordures ne soient pas déchirés pendant la nuit. De plus cela désencombrera le trafic automobile.
  5. Construction de conteneurs à déchets souterrains dans les quartiers densément peuplés afin que les rues ne deviennent pas des décharges.
  6. Rendre le réseau régional bruxellois exclusivement compétent pour la politique des déchets de la capitale. À l’heure actuelle, les 19 communes et la région sont responsables de la politique des déchets, ce qui conduit à l’inefficacité.
  7. Encourager l’utilisation des consignes pour favoriser le recyclage et réduire les déchets.

 

Le Vlaams Belang propose donc un projet ambitieux qui demande du courage politique, de la détermination et une capacité à gouverner sans tabous, guidé par une vision claire de ce qui est nécessaire pour redorer le blason de Bruxelles. Personne ne niera que la propreté publique est un élément essentiel pour vivre heureux dans une ville et pour attirer l’activité économique. C’est dans cet esprit que le Vlaams Belang, par la voie de son chef de file au Parlement bruxellois, Dominiek Lootens, posera une série de questions et formulera nos propositions concrètes sur ce thème crucial aux ministres compétents.