L’Union européenne veut interdire le mot «Noël»
Un document interne de la Commission européenne montre qu’elle entendait généraliser l’usage du mode «inclusif». Concrètement, cela signifie l’interdiction de mots tels que «Noël», par exemple. Selon le Vlaams Belang il s’agit là d’un nouvel exemple du vent de folie qui souffle depuis longtemps sur nos institutions.
Fin octobre, la commissaire européenne à l’égalité Helena Dalli a diffusé un guide interne sur la communication inclusive. Ce guide interdit de nombreux termes et usages linguistiques qui sont incompatibles avec la conception dominante du genre, de l’identité sexuelle, de l’ethnicité et de la culture. Concrètement, pour la Commission, cela signifie que la formule «Mesdames et Messieurs» ne peut plus être utilisée parce qu’elle n’est pas neutre en matière de genre. Les termes chrétiens sont également interdits. Par exemple, le document conseille d’éviter toute référence à Noël.
Ce Wokisme veut déconstruire l’essence même de notre culture et de notre normalité afin de créer un nouvel homme dans une nouvelle société. Il s’agit d’une forme de marxisme culturel, mais sous la forme d’une révolution sémantique non violente. Entre-temps, en signe de protestation silencieuse, une crèche a été placée sous le sapin de Noël du Parlement européen. Noël fait partie de notre identité, le christianisme est une civilisation enracinée de l’Europe. Même les incroyants reconnaissent la crèche de Noël comme un symbole qui leur appartient.
La Commission essaie d’effacer les racines chrétiennes de l’Europe. C’est pourtant ce qui lie les Européens. L’Europe est devenue grande grâce à son origine chrétienne, et non à grâce de cette haine de soi abjecte. Le fait que la Commission ait reculé et remisé son projet hystérico-farfelu est à mettre en compte aux protestations déterminées du Vlaams Belang et des autres membres du groupe Identité et Démocratie (groupe parlementaire européen ID). Nous avons aujourd’hui ce que «vote utile» veut dire.