Livraisons des colis: stop aux dérives
Le Vlaams Belang insiste pour que le Service de renseignements et d’enquêtes sociales (SIOD) et les services d’inspection sociale soient dotés de tous les moyens pour effectuer des contrôles auprès des services de colis. «Par le passé, j’ai déjà posé à plusieurs reprises des questions à ce sujet au ministre de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne (PS). Malheureusement, il n’y a pas eu d’initiatives adéquates jusqu’à aujourd’hui» rappelle le député Hans Verreyt du Vlaams Belang.
Les services compétents ont perquisitionné la société de livraison de colis PostNL à Wommelgem et à Malines, mais les conditions dans les services de livraison de colis sont connues depuis un certain temps. Des employés sous-payés, de longues journées de travail, des conducteurs surmenés qui amènent inévitablement des situations dangereuses sur la route. Des abus purs et simples qui nécessitent une solution de toute urgence pour la sécurité de tous.
Le travail au noir dans les services de livraison de colis existe à grande échelle car les sous-traitants sont désemparés. Au cours des perquisitions, la police, les douanes et l’inspection sociale ont identifié 20 infractions pour travail à temps partiel, dans lesquelles il a été constaté que les employés travaillaient beaucoup plus longtemps qu’indiqué par sur contrat de travail. En outre, il y a eu également dix infractions pour travail non déclaré parmi les chauffeurs de sous-traitants. «Des chiffres qui ne sont pas surprenants», dit Hans Verreyt. Sur la base des chiffres que le ministre Dermagne a fournis le 13 juillet en réponse à nos questions, il est apparu qu’un nombre relativement élevé d’infractions avait été constaté dans un nombre assez limité de contrôles. La raison de cette situation est assez facile à deviner: il s’agit des tarifs très bas, d’à peine un euro par colis livré. Les sous-traitants ont alors recours au travail au noir, hélas.
Le Vlaams Belang réclame depuis un certain temps déjà une réglementation précise en ce qui concerne les services de livraison des colis. Nous avons besoin de livreurs de colis dans notre économie et ces personnes doivent pouvoir travailler dans de bonnes conditions de sécurité. Une approche judiciaire des violations comme à Wommelgem et à Malines est donc impérative, en plus de l’introduction de la responsabilité en chaîne, comme aux Pays-Bas par exemple. Là, PostNL dépose 30 % des paiements à ses sous-traitants sur un compte dit G: un compte spécial bloqué qui ne peut être utilisé que pour payer les cotisations sociales et/ou la TVA. Il n’y a rien de déshonorant à s’inspirer de ce qui fonctionne bien à l’étranger.