L’inflation monstre peut et doit être jugulée

09 Sep 2022 | Nouvelles

L’inflation monstre à laquelle nous sommes tous confrontés exige une action urgente. À environ 10 % d’inflation, nous avons atteint un record jamais vu depuis les années 70. Le gouvernement, qui taxe tout à plus de 50%, a ici un rôle et une responsabilité majeurs. Il faut faire baisser l’inflation en rendant les produits de première nécessité, en particulier l’énergie, moins chers et en augmentant le pouvoir d’achat grâce à des salaires nets plus élevés. Par ailleurs, L’Etat doit économiser sur sa propre machine qui est pachydermique et parfois incroyablement inefficace.

Nous n’avons jamais eu une inflation aussi élevée depuis 1976, rappelle le journal De Tijd. Un pourcentage d’inflation d’environ 10 % signifie que nos économies valent un dixième de moins en un an. Aujourd’hui, vous pouvez acheter 10 % de marchandises en moins pour le même euro que l’année passée. Et lorsqu’il s’agit uniquement d’énergie, les choses sont encore bien pires. Avec des prix de l’essence 12 fois plus élevés que l’an dernier, le pouvoir d’achat en ce qui concerne l’énergie a été presque complètement anéanti. 

Cette inflation monstre qui monte en flèche suscite de l’incertitude et frappe durement le portefeuille de notre peuple, mais hélas le gouvernement continue à se contenter de mesurettes vaines et timides.

Nous devons juguler l’inflation en grippant son moteur, c’est-à-dire en intervenant sur les prix de l’énergie. La TVA sur l’énergie et les carburants doit être réduite en permanence et toutes les taxes cachées doivent être supprimées de la facture énergétique. Il faut imposer un prix plafond, européen si possible, national si nécessaire. Les prix ne devraient pas continuer à monter en flèche. 

Le Vlaams Belang veut financer cela d’une part par une contribution de crise des multinationales de l’énergie comme Engie. Ces entreprises réalisent désormais d’énormes excédents de profit à cause de la crise. Cela peut rapidement rapporter un peu moins d’un milliard. En revanche, le gouvernement doit commencer à économiser sur lui-même, entre autres en supprimant progressivement les subventions diverses, les intercommunales, le Sénat, les conseils provinciaux et en diminuant le nombre des députés.