L’horrible tragédie à Bruxelles était parfaitement évitable
L’auteur de la fusillade mortelle à Bruxelles est un Tunisien de 45 ans qui a demandé l’asile en Belgique en novembre 2019. Il était connu de la police pour une série de faits: séjour irrégulier, atteinte à la sécurité publique et trafic d’êtres humains. Mais cela n’a apparemment pas suffi pour qu’on décide de protéger nos concitoyens en arrêtant cet individu. Ce terroriste ne devait tout simplement pas se trouver dans notre pays. Cette horreur aurait donc pu être évitée.
Parallèlement, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) et la secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Nicole de Moor (CD&V) ont fourni plus de détails sur le terroriste musulman. Par exemple, en juillet 2016, un service de police étranger avait déjà fourni des informations selon lesquelles il s’agissait d’une personne radicalisée qui souhaitait partir vers une zone de conflit du jihad. Malgré cela, cet homme ne s’est même pas retrouvé sur la liste de l’OCAM sous le gouvernement Michel. Il a demandé l’asile en 2019, mais sa demande a été rejetée un an plus tard. Par la suite, il a tout simplement disparu dans la nature, comme tant d’autres. Combien de cas similaires y a-t-il dans ce pays? Le Tunisien a été radié du registre national en 2021 et a reçu un Ordre de quitter le territoire en 2022.
Le Vlaams Belang insiste depuis des années sur le fait qu’un tel Ordre de quitter le territoire n’est qu’un morceau de papier qui n’a aucune valeur pour la plupart de leurs destinataires. Pour tous les gouvernements qui se sont succédé ces dernières décennies, il n’a jamais été question de mettre sur pied une réelle politique de rapatriement de tous ces illégaux. Ce n’est pas que le demandeur d’asile en question n’ait pas pu être retrouvé puisqu’il a été aperçu l’année dernière dans une mosquée de Bruxelles, mais rien n’a été fait. Cette année encore, une personne dans un centre pour demandeurs d’asile en Campine, qui aurait été menacée par l’homme, a déclaré qu’il était un criminel reconnu coupable de terrorisme en Tunisie. Mais selon Vincent Van Quickenborne et Nicole de Moor, il n’y avait aucune menace terroriste concrète. Il n’était donc certainement pas nécessaire d’augmenter le niveau de menace selon eux. En Belgique, on n’augmente le niveau de la menace qu’après les attentats, jamais avant. C’est tout dire! On connaît la suite.
Tant que les responsables politiques n’oseront pas nommer le problème, c’est-à-dire que c’est la politique laxiste et naïve menée jusqu’à présent dans le dossier du séjour illégal dans ce pays qui est la cause de ces tragédies humaines, ce type d’attaques continuera à se produire. Nous récoltons aujourd’hui ce que les mauvaises graines qui ont été plantées durant des dizaines d’années ont produit. Le Vlaams Belang dénonce la rigolade tragique des Ordres de quitter le territoire pratiquement jamais suivis des faits. Pour redonner confiance au citoyen envers la justice, il faut qu’un Ordre de quitter le territoire soit suivi d’une expulsion manu militari. Il faut qu’un individu, avec ou sans famille, qui circule chez nous sans titre de séjour valable soit arrêté avec sa famille séance tenante et placé dans un centre fermé en attendant on rapatriement. Voilà deux exemples qui permettraient de prouver que la Belgique n’est pas une république bananière où l’on se fout complètement du droit, comme on est en droit de le penser aujourd’hui.