L’exode des Bruxellois s’intensifie
En quelques années, le nombre de Bruxellois qui choisissent de quitter leur région pour trouver une vie meilleure en Flandre, en Wallonie ou à l’étranger augmente de façon dramatique. En 2019, ce ne sont pas moins de 57.704 personnes qui ont quitté Bruxelles : 33.518 vers la Flandre et 24.196 vers la Wallonie. En sens inverse ce sont 13.530 personnes qui se sont installées à Bruxelles en venant de Flandre et 10.972 de Wallonie, soit un déficit de 33.202 âmes. Sans compter ceux qui ont choisi de s’expatrier.
Si nous ne parvenons pas à rendre Bruxelles à nouveau viable, c’est-à-dire une ville où on a envie de vieillir paisiblement ou d’y voir grandir ses enfants, Bruxelles deviendra tout à fait un désert économique, un centre d’accueil géant pour migrants venus des quatre coins de la planète, une ville sous perfusion vivant de la charité budgétaire de la Flandre et de l’Europe. Il faut réagir maintenant. Dans dix ans il sera trop tard. Les électeurs du Vlaams Belang savent naturellement ce qui motive cette hémorragie sociologique. Pour les plus anciens, plus rien ne leur rappelle la ville gaie et chaleureuse qu’ils ont connue. Pour tout le monde c’est l’insécurité, une immigration pléthorique souvent hostile, une saleté qui n’épargne plus guère de quartiers aujourd’hui, une fiscalité vertigineuse, une mobilité complètement paralysée et, cerise sur le gâteau, avec la présence des écologistes politiques au pouvoir depuis 2019 une véritable déclaration de guerre contre les automobilistes avec toute une série de mesures vexatoires.
Visiblement, les vieux Bruxellois ne sont plus les bienvenus dans leur ville natale. Rappelons les normes d’émission qui ont vu beaucoup de nos aînés obligés de se débarrasser de leur voiture au diesel, les places de parking qui s’évaporent, ce qui complique ainsi leur mobilité. Pensons aux commerçants que certains aménagements ont acculés à la faillite, comme c’est le cas avec le fameux piétonnier à la Bourse. Faut-il encore évoquer le harcèlement des jeunes filles modernes dans certains quartiers, les abattages rituels, les émeutes ethniques, les précomptes immobiliers hors proportion parce qu’il faut bien trouver l’argent quelque part pour financer une politique d’extrême gauche. Bref, ce n’est pas aux Bruxellois qu’il faut faire un dessin, ils connaissent parfaitement le tragique de la situation.
On considère que les classes moyennes sont les plus représentées au sein de ce nombre toujours croissant de candidat à l’exode.
Seulement, même en ponctionnant les petits propriétaires, les commerçants et les rares entreprises qui se maintiennent à Bruxelles, cela ne suffit pas pour financer la capitale. Il y a bien les généreux transferts financiers de la Flandre vers Bruxelles, mais il n’est pas certain du tout que la Flandre continuera ad vitam aeternam à engouffrer le fruit de son travail dans le puits sans fond des finances bruxelloises. Voilà un élément qui échappe complètement à la sagacité de nos excellences des vieux partis politiques bruxellois. Si on continue à chasser les classes moyennes, celle qui paye le plus d’impôts et qui dépense le plus dans les commerces, Bruxelles sera déclarée en faillite à moyen terme. Et, est-on si sûr que cela que l’Union européenne payera les factures dans cette hypothèse ?
On voudrait totalement démolir Bruxelles que l’on ne procéderait pas autrement. Que veulent-ils ? que les derniers autochtones déménagent, qu’ils soient remplacés par un sous-prolétariat d’origine immigrée et réaliser ainsi leur rêve de Grand Soir marxiste. Ils veulent faire de Bruxelles un laboratoire pour leurs idées psychotiques. Ils pratiquent dans les faits une politique d’épuration ethnique, sans que cela ne bouleverse les médias subsidiés, les académies ou les ligues. Dans ce paysage politique à la fois inepte et pernicieux, la seule voix de la raison et du bon sens est celle du Vlaams Belang. Mais le temps est compté, il fait le savoir.