Les syndicats reçoivent toujours plus d’argent
«Ce gouvernement, qui est dominé par les trois grandes organisations syndicales, a une nouvelle fois réussi, par l’intermédiaire du ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS), à donner de l’argent supplémentaire aux «organismes de paiement du chômage», qui en réalité sont d’excellent amis de ces excellences. Il s’agit de 7,6 millions d’euros supplémentaires qui avaient déjà été versés en 2021», explique le député Hans Verreyt (Vlaams Belang), qui a demandé des chiffres à ce sujet, «mais pour 2022, ils recevront également 7,5 millions d’euros supplémentaires», ajoute-t-il.
Le versement des indemnités de chômage est traditionnellement effectué par les trois «grands» syndicats: CSC, FGTB et le syndicat libéral. «De cette façon, les trois partis traditionnels ont le bras long dans le fonctionnement de l’Onem», constate Hans Verreyt. «Peu ou beaucoup de chômeurs, ce ministre PS continue à distribuer l’argent de nos impôts aux syndicats et plus particulièrement à la FGTB, si proche de son parti le PS, à raison de près de la moitié de ces montants».
« Les allocations de chômage ne doivent pas être gérées par les syndicats
Les syndicats perçoivent déjà un forfait par dossier de chômage traité, ce qui est logique. Mais en l’absence de transparence comptable, le public ne sait pas si les syndicats sont surpayés ou non pour ce «service» qu’ils rendent. Le fait qu’ils refusent d’assurer la transparence de leurs comptes suggère qu’il pourrait s’agir d’une activité très rentable. De plus, ils se comportent comme une entreprise monopolistique afin d’empêcher que d’autres syndicats accèdent à leur tour à cette source de revenus, de telle sorte que les chômeurs sont de facto obligés d’adhérer à l’un des trois grands syndicats. Il existe toujours la Caisse auxiliaire pour le chômage (Capac) du gouvernement fédéral, mais la qualité du service n’y est pas toujours optimale.
Le Vlaams Belang souhaite que le paiement des allocations de chômage soit exclusivement effectué par l’État fédéral. «De cette façon, les syndicats pourront à nouveau se concentrer sur la défense des conditions de travail et sur les justes revendications sociales sans jouer aux banquiers. Et d’autre part, le gouvernement pourra à nouveau accomplir les tâches gouvernementales au lieu de les déléguer aux syndicats», conclut Hans Verreyt.