Les syndicats policiers sont furieux
Les responsables syndicaux policiers étaient venu assister il y a peu à la séance de la Commission de la Justice et de l’Intérieur pour suivre les auditions suite à l’assassinat sauvage perpétré à l’encontre d’un jeune policier à Schaerbeek, tragédie dont tout le monde se souvient avec émotion. Au-delà de ce drame indicible, les portes paroles des syndicats policiers évoquent une rupture de confiance avec le monde politique parce que l’accord qui avait été conclu avec le gouvernement fédéral est resté lettre morte.
Vincent Gilles, le Président du SLFP police a déclaré: «Nous avons exprimé le fait que la rupture de confiance avec le monde politique était totale, non seulement à l’égard de l’exécutif qui n’a pas tenu sa parole, mais aussi à l’égard du monde politique dans son ensemble. Car c’est tous pouvoirs confondus que des initiatives doivent être prises pour restaurer la confiance», avant d’ajouter, «La revalorisation salariale, ce n’est pas simplement de l’argent en plus pour nos collègues. C’est aussi une condition pour rendre le service policier plus attractif, et faire en sorte que le service rendu à la population soit digne de ce nom».
Les policiers savent que le Vlaams Belang est le seul parti politique qui les soutient, dans les parlements mais aussi en dehors, notamment lors de leur dernière manifestation à Bruxelles. Il n’y a pas d’Etat de droit si la loi n’est pas respectée. Faire respecter la loi, c’est précisément la tâche, souvent ingrate, des services de police. Malheureusement, force est de constater que les partis de gauche prennent trop souvent la défense des délinquants et des fauteurs de troubles. Ce nihilisme militant finit par exaspérer les policiers et si en plus le gouvernement ne respecte pas sa parole, la coupe est pleine. Qu’ils sachent que le Vlaams Belang sera toujours à leurs côtés pour revaloriser leur engagement en faveur d’une société sûre où la liberté n’est pas entravée par le non-droit. Un salaire décent, du matériel moderne et fiable, des horaires humains et la reconnaissance de la Nation, voilà bien le minimum que nos policiers peuvent espérer.