Les hôpitaux ne sont pas des centres d’asile

03 Nov 2023 | Nouvelles

Le Vlaams Belang, comme vous le savez, est partisan, sans le moindre complexe, de la préférence nationale. Notre devise est plus que jamais «Nos Gens d’Abord». Comme nationalistes, nous considérons qu’il est tout à fait naturel que nos compatriotes reçoivent toujours, dans tous les cas, la priorité. Pour d’autres formations politiques, en réalités tous les autres partis, la notion de partage peut aller jusqu’à porter préjudice à nos propres compatriotes, au nom d’idées fumeuses, abstraites et pour tout dire nihilistes.

Nous savons tous combien nos services de santé en général et nos hôpitaux en particulier ploient sous la pression d’un manque d’effectifs chronique, d’un sous-financement et de difficultés multiples dues notamment à la multiculturalité et à la submersion migratoire.

C’est dans ce contexte pourtant bien connu que le vice-Premier ministre et ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) souhaite utiliser les hôpitaux pour accueillir les demandeurs d’asile. Le gouvernement fédéral néglige déjà ses tâches essentielles et laisse ses propres citoyens s’étouffer sous les charges et sous les nuisances qu’implique immanquablement une immigration de masse totalement incontrôlée. Chaque fois, au lieu de dire STOP, on choisit la fuite en avant et la surenchère. Ce qui signifie que cette crise de l’asile ne finira jamais. La seule façon de l’arrêter est de réduire les flux entrants et d’augmenter les flux sortants, et certainement pas en ajoutant de nouveaux boulets aux hôpitaux.

Après que la secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor (CD&V), ait annoncé début septembre qu’elle ne fournirait temporairement plus d’hébergement aux hommes célibataires, elle a élaboré un «Plan d’hiver» visant à créer 2.000 à 4.000 places d’hébergement supplémentaires. Une «Taskforce» a également été créée, avec laquelle les ministres fédéraux ont dû rechercher d’éventuels locaux dans leurs propres parcs immobiliers. La lecture des échanges de courrier que Het Laatste Nieuws a pu lire montre que le gouvernement fédéral souhaite désormais également utiliser les hôpitaux comme lieux d’accueil pour les demandeurs d’asile. Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke a demandé à plus d’une centaine d’hôpitaux reconnus en Belgique de faire de la place à cet effet.

 

Sont-ils devenus complètement fous?

Après les institutions pour jeunes, les casernes, les refuges pour sans-abri et les hôtels, ce sont désormais les hôpitaux qui sont invités à libérer de l’espace pour accueillir les demandeurs d’asile. L’expérience nous apprend que ces demandeurs d’asile apporteront avec eux des problèmes d’hygiène, de sécurité, de conflits interethnique ou interreligieux, etc, etc, etc,… Or, l’hôpital, comme l’école, doit être un sanctuaire où les patients doivent être libérés de toute angoisse, de toute peur. Pourquoi ce gouvernement veut-il nous infliger cela. Qu’avons-nous fait de mal pour mériter ces punitions à répétition, dans nos quartiers, dans nos rues, dans nos logements sociaux et maintenant dans nos hôpitaux.

La solution est pourtant bien connue. Fermeture des frontières et expulsion des illégaux, accueil des demandeurs d’asile dans leur propre région du monde, en aucun cas ici. En dehors de cela, il n’y a rien de sérieux à faire. Dire le contraire est se bercer d’illusions ou de fadaises, comme le font tous les partis politiques de ce pays, à l’exception du Vlaams Belang, qui est le seul à tenir un discours cohérent en la matière. Si demain les électeurs nous en donnent les moyens politiques, le changement se fera sentir quasi instantanément. Ce n’est vraiment qu’une question de courage politique, et le Vlaams Belang en a à revendre.