Les fusillades mortelles à Bruxelles sont le fruit du laxisme
Deux morts et plusieurs blessés, dont au moins trois grièvement, tel est le premier bilan d’une fusillade survenue il y a peu dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles. «Personne ne peut plus être surpris par de tels faits tant ils sont monnaie courante aujourd’hui en Région bruxelloise. Des bandes armées de trafiquants de drogue mènent depuis des mois une bataille territoriale aux alentours de la Gare du Midi. Pour mettre un terme à ces violences sanglantes, seules des mesures draconiennes, comme celles proposées par le Vlaams Belang, sont de nature à juguler durablement cette criminalité débridée», déclare le président du Vlaams Belang Bruxellois qui est par ailleurs fraîchement élu député au Parlement bruxellois, Bob De Brabandere.
Les auteurs, qui ont pris la fuite en scooter après les exécutions de leurs victimes, n’ont pas pu être appréhendés. L’enquête est en cours et on suppose que l’incident est lié à la drogue. «Pour le Vlaams Belang on a depuis longtemps dépassé l‘imaginable. Maintenant il faut, coûte que coûte, que les coups de couteau et les fusillades cessent. Les riverains et les simples passants sont désormais des victimes potentielles. On tire aux armes de guerre sur tout ce qui bouge. De telles situations dignes des favelas sud-américaines sont intolérables et inacceptables», martèle Bob De Brabandere.
Bob De Brabandere pointe du doigt le laxisme des responsables politiques depuis des décennies. «L’inaction persistante, la léthargie, pour ainsi dire, du gouvernement de Bruxelles-Capitale et du gouvernement fédéral sont consternantes et coûte des vies humaines. Ces dernières années, le Vlaams Belang a mis en garde les vieux partis du système contre l’ensauvagement de notre société et ses conséquences mortifères pour la démocratie en général. Il faut se déclarer prêt à engager une guerre totale contre la drogue, et s’en donner les moyens. C’est une question de courage politique. Il faut lutter de manière ferme et appropriée contre la criminalité liée à la drogue et ce sans le moindre état d’âme, sans atermoiements, sans faiblesse et avec la détermination inflexible d’éliminer ce fléau en utilisant, sans faillir, toutes les ressources de la force publique. Pour cela, il faut également que les magistrats bruxellois se décident enfin à mener cette lutte de concert avec les forces de l’ordre.
En refusant de faire quoi que ce soit, les «irresponsables» politiques ont favorisé le trafic de drogue, et donc ces fusillades mortelles. Oui, le petit monde politique bruxellois des vieux partis à du sang sur les mains! Pour le Vlaams Belang, il faut aussi faire appel à la Défense nationale si nécessaire pour contenir ce déferlement de violence. L’ordre public doit être restaurer parce que c’est le fondement de l’Etat de droit, et cela ne peut se faire qu’en faisant comprendre aux criminels que notre société est en mesure de se défendre de façon violente si nécessaire. Il faut que la peur change de camp. Sans les mesures efficaces et immédiatement applicables que préconise notre parti, sans une action policière déterminée et une justice à la hauteur des enjeux, sans un financement suffisant des services de police et sans l’unification des six zones de police bruxelloises, la situation ne fera qu’empirer.