Les étrangers sont surreprésentés dans les statistiques de la criminalité

19 Mai 2023 | Nouvelles

Pas moins de 28 % des condamnations pour des infractions pénales concernent des personnes qui n’ont pas la nationalité belge. «Ces criminels devraient purger leur peine dans leur pays d’origine autant que possible», déclare la cheffe du groupe parlementaire du Vlaams Belang à la Chambre, Barbara Pas, qui a demandé les chiffres au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld).

Sur les 159.933 personnes condamnées en 2020 (les chiffres les plus récents ne sont pas disponibles!), 45.389 n’avaient pas la nationalité belge ce qui représente 28 % des personnes condamnées. Cela signifie que les ressortissants étrangers sont considérablement surreprésentés alors qu’ils ne représentent « que » 13 % de la population. Leur part dans les statistiques de la criminalité est plus de deux fois plus élevée, sans oublier que les personnes ayant la double nationalité ne sont pas incluses dans ce chiffre, pas plus que les Belges d’origine immigrée. Contrairement à un pays comme les Pays-Bas, l’enregistrement des données sur l’origine des personnes reste tabou en Belgique. Comment diable définir une politique efficace et cohérente si une part de la réalité est occultée?

Avec 43%, les ressortissants étrangers sont également nettement surreprésentés dans la population carcérale. Dans ce cas-ci non plus les personnes ayant la double nationalité ne sont pas incluses dans ce chiffre, pas plus que les Belges d’origine immigrée. Le « top cinq » des condamnés issus de pays hors UE sont le Maroc (3.034 condamnations), la Turquie (1.356), le Congo (1.187), l’Algérie (935) et l’Albanie (473), suivis de près par l’Afghanistan (462).

Ces chiffres ne sont pas isolés. Il y a quelques semaines, il est également apparu que les ressortissants étrangers sont nettement surreprésentés dans la population carcérale (43%). Ces nouveaux chiffres corroborent les constats que fait le Vlaams Belang depuis des années, il réitère donc inlassablement son plaidoyer pour que les ressortissants étrangers condamnés aillent purger leur peine autant que possible dans leur pays d’origine. Cela apporterait non seulement une solution au problème chronique de la surpopulation dans nos prisons, mais cela permet également des économies importantes. Sachant que le coût du système pénitentiaire est estimé à 738.201.000 euros cette année, les détenus étrangers coûtent donc 317.472.430 euros au contribuable. Il ne faut pas sous-estimer non plus le fait que la perspective de devoir purger une peine de prison dans le pays d’origine a indéniablement un effet dissuasif sur les criminels étrangers potentiels. C’est l’incurie des vieux partis qui nous a plongé dans cet abime d’absurdité. Les électeurs doivent impérativement s’en souvenir.